Joseph Bovet
L'abbé Joseph Bovet, né le à Sâles et mort le à Clarens, est un ecclésiastique, compositeur et chef de chœur suisse.
Pour les articles homonymes, voir Joseph Bovet (homonymie) et Bovet.
Joseph Bovet | ||
Biographie | ||
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Naissance | Sâles (Suisse) |
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Ordination sacerdotale | ||
Décès | Clarens (Suisse) |
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Autres fonctions | ||
Fonction religieuse | ||
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Biographie
Fils d'instituteur, ordonné prêtre en 1905, Joseph Bovet devient d'abord vicaire à Genève puis retourne à Fribourg, où il consacre sa vie avant tout à la musique en tant que maître de chapelle, c'est-à-dire professeur, chef de chœur et compositeur. Sous les voûtes de la cathédrale Saint-Nicolas, il permet au ténor suisse Charles Jauquier de se révéler avant de l'aider à s'engager dans une longue carrière artistique.
Si sa fonction de maître de chapelle, pour laquelle il est nommé en 1923, l'a amené à écrire un grand nombre d'œuvres religieuses, tant en français qu'en latin et en patois, c'est principalement à ses œuvres profanes que l'abbé Bovet doit sa notoriété. En effet, il a écrit près de 2000 chants aux textes simples dont une moitié n'est pas d'inspiration religieuse, mais parle de la nature, de la vie à la campagne ou encore de la famille. Il est notamment l'auteur de la chanson « Le vieux chalet », succès mondial traduit en 17 langues[1].
Il a également beaucoup œuvré pour le développement du chant choral dans le canton de Fribourg car, en tant qu'enseignant à l'École normale, il a formé un très grand nombre de chefs de chœurs (à cette époque, la direction de la chorale paroissiale était généralement confiée à l'instituteur du village).
En 1930, par un décret de Mgr Marius Besson, alors évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, il est nommé chanoine résident du chapitre cathédral de Saint-Nicolas à Fribourg[2].
Absent de la scène publique depuis 1947 en raison d'une cabale dirigée contre lui à Fribourg, Bovet s'installe en août 1948 dans une pension à Territet, puis emménage en avril 1949 à la Villa Toscane à Clarens. C'est là qu'il reçoit en septembre 1950 la croix de la Légion d'honneur[3].
Quelques chants de l'abbé Bovet
- Le Vieux Chalet (probablement la chanson suisse la plus connue à travers le monde, avec Les Trois Cloches de Jean Villard, dit Gilles[réf. nécessaire])
- Notre Suisse
- Nouthra Dona di Maortsè[4] (« Notre Dame des Marches » en patois)
- Fanfare du printemps
- Messe du Divin Rédempteur
- Méli-mélo
- Marche des petits oignons
- L'Armailli des grands monts
- Le Secret du ruisseau
- Ranz des vaches (diverses harmonisations)
- Jacques de Courtion[5]
- Le Noël des Bergers
Notes et références
- « Joseph Bovet, l'abbé chantant, s'est éteint il y a 70 ans », 24 Heures, 10 février 2021, p. 7.
- « Figures marquantes : Le Chanoine Joseph Bovet », sur chapitre-stnicolas.ch (consulté le ).
- Patrice Borcard, Joseph Bovet, 1879-1951. Itinéraire d'un abbé chantant, Editions La Sarine, 1993.
- Aussi : Nouthra Dona di Mårtse.
- Catalogue des chansons de l'abbé Bovet, bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg.
Bibliographie
- Patrice Borcard, Joseph Bovet, 1879-1951 : Itinéraire d'un abbé chantant, Fribourg, Éditions La Sarine, , 256 p. (ISBN 978-2-88355-014-8, lire en ligne).
- Jean Winiger, L'abbé Bovet. Là haut sur la montagne : Au-delà de la légende, Bière, Cabédita, coll. « Archives vivantes », , 200 p. (ISBN 978-2-88295-767-2).
Voir aussi
Liens externes
- Patrice Borcard, « Joseph Bovet » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Biographie
- Catalogue des œuvres de l'abbé Joseph Bovet, avec une biographie (en français et allemand)
- Traduction du chant Nouthra Dona di Maortse, par l'Ensemble vocal de Villars-sur-Glâne
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