Charles-Joseph Christiani

Charles-Joseph Christiani, né le à Strasbourg et mort le à Montargis, dans le Loiret, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

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Charles-Joseph Christiani

Le général de brigade baron Charles-Joseph Christiani.

Naissance
Strasbourg,
Royaume de France
Décès  68 ans)
Montargis, Loiret,
 Royaume de France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17901834
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Baron de l'Empire
Grand officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Hommages Nom gravé sous le pilier Ouest de l'Arc de triomphe de l'Étoile, 39e colonne

Biographie

Au départ simple soldat dans les armées de la Révolution, il atteint les plus hauts grades à la faveur des guerres napoléoniennes. Il est nommé colonel le et s'illustre particulièrement à la bataille de Wagram. Il est ensuite fait baron de l'Empire le . Sa conduite durant la campagne de Russie lui vaut d'avoir son nom sur l'arc de triomphe. Enfin, il devient général de brigade le .

En 1814, lors de la campagne de France, il se couvre de gloire à la tête d'une division de la Vieille Garde lors du combat du Gué-à-Trême (). Ce fait d'armes est cité par Napoléon dans ses lettres à l'Impératrice. Christiani défend ensuite Montmartre lors de la bataille de Paris contre les troupes de la Sixième Coalition. Après la chute de Napoléon, il parvient à poursuivre sa carrière sous la Restauration et la Monarchie de Juillet.

Famille

Il est l'époux d'Antoinette Pistorius, veuve Chevreau, dont il adopte le fils[1], ce qui fait de lui le grand-père par alliance du baron Fernand de Christiani.

Hommages

Décorations

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes du baron Christiani et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris))

D'or, à trois chevrons superposés d'azur; franc quartier des barons tirés de l'armée.[3],[4]

Livrées : jaune, bleu et rouge[3].

Notes et références

  1. Albert Révérend (dir.), Annuaire de la noblesse de France (d'André Borel d'Hauterive), vol. 56, Paris, 1900, p. 187-188.
  2. « Cote LH/537/8 », base Léonore, ministère français de la Culture
  3. PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
  4. Source : www.heraldique-europeenne.org

Voir aussi

Bibliographie

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