Joseph François Fririon
Joseph François Fririon, né le à Pont-à-Mousson, dans le grand-gouvernement de Lorraine-et-Barrois, et mort le dans cette même ville, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
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Joseph François Fririon | ||
Le général baron Joseph François Fririon. | ||
Naissance | Pont-à-Mousson, Grand-gouvernement de Lorraine-et-Barrois |
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Décès | (à 77 ans) Pont-à-Mousson, Meurthe |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1791 – 1833 | |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
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Faits d'armes | Bataille de Friedland Bataille de Fuentes de Oñoro Bataille de Vitoria Bataille de Toulouse |
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Distinctions | Baron de l'Empire Officier de la Légion d'honneur |
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Biographie
La Révolution française
Il entre comme soldat en 1791, au régiment d'Artois. Promu par élection au grade de sous-lieutenant, il se fait remarquer dès les premières campagnes du Rhin en sauvant la caisse et les papiers de ce corps, déposés dans une maison incendiée par l'ennemi. Après le siège de Kehl, où il est nommé capitaine des grenadiers, il passe en Italie, assiste au siège de Civita-Vecchia et à la bataille de la Trebbia. Rappelé en 1800 à l'état-major de l'armée du Rhin, il reçoit du général Moreau le brevet de chef de bataillon sur le champ de bataille de Moesskirch.
Général d'Empire
Membre de la Légion d'honneur à la création de l'ordre en 1804, Fririon commande le 69e régiment d'infanterie de ligne à Guttstadt, à Deppen et à la bataille de Friedland, où un biscaïen le blesse au flanc gauche. Il est nommé officier de l'Ordre le . Passé en Espagne en 1809 avec le 6e corps, il défait à Carracedo le , les 2 400 guérilleros du partisan Norillo[1], et combat l'année suivante à Buçaco, où il soutient, pendant toute la journée, le feu de l'armée anglo-portugaise. Sa conduite à la bataille de Fuentes de Oñoro, où il est blessé au bras gauche, lui vaut le grade de général de brigade le .
Présent en 1812, aux combats d'Alicante, de Castelleros, de Huerta et à la bataille des Arapiles, Fririon entre ensuite dans la province de Palencia avec l'ordre de lever une contribution de huit millions pour subvenir aux ressources de l'armée de Portugal. Après la bataille de Vitoria, il couvre la retraite de l'armée, et remplace le général Foy, blessé à Orthez, dans le commandement de sa division, qu'il ramène en France, et à la tête de laquelle il combat à la bataille de Toulouse, repoussant les assaillants écossais aux Ponts-Jumeaux.
Pendant les Cent-Jours, il a le commandement d'une brigade à l'armée du Rhin et prend part au combat livré aux Autrichiens devant Strasbourg le .
Dernières années
Mis à la retraite à la Seconde Restauration, il est replacé dans le cadre d'activité en 1830, et commande successivement les départements de l'Allier, de la Haute-Saône et du Bas-Rhin. De nouveau replacé en retraite en , il se retire à Pont-à-Mousson où il meurt le .
Notes et références
- de Jozey 1845, p. 295
Annexes
Bibliographie
- « Joseph François Fririon », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
- V. de Jozey, Notice de Joseph François Fririon, Paris, Amyot, (lire en ligne), p. 293-297 in Le biographe universel de E. Pascallet (rédacteur en chef), vol. 9
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