Joseph Guyomard
Joseph Guyomard (, Guénin - , Guénin), est un homme politique français.
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Joseph Guyomard | |
Fonctions | |
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Conseiller général du canton de Baud | |
– | |
Prédécesseur | M. Le Maguet |
Successeur | M. Bellec |
Député du Morbihan | |
– | |
Élection | |
Législature | Ire |
Député du Morbihan à l'Assemblée constituante | |
– | |
Élection | |
Maire de Guénin | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Guénin (Morbihan, France) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Guénin (Morbihan, France) |
Nationalité | France |
Parti politique | MRP |
Profession | Agriculteur |
Religion | Catholique |
Biographie
Maire de Guénin, Joseph Guyomard se présente avec succès aux élections législatives du (MRP) dans le Morbihan, puis obtient sa réélection le .
Joseph Guyomard y est membre de la Commission de la défense nationale et de la Commission de l'intérieur. Il est constamment reconduit dans ces dernières fonctions jusqu'à la fin de la législature. Il est également nommé juré à la Haute cour de justice.
Guyomard ne se représente pas aux élections législatives du et échoue aux élections au Conseil de la République en 1952. Il fut conseiller général du canton de Baud de 1951 à 1955.
Joseph Guyomard, agriculteur, maire de sa ville natale, se présente aux élections du à la Seconde Assemblée nationale constituante, dans le Morbihan.
Il figure en troisième position sur la liste du MRP conduite par Paul Ihuel, député sortant, conseiller général. Le deuxième de liste est Paul Hutin-Desgrées, directeur du quotidien Ouest France.
Quatre listes se disputent les sept sièges de députés du département. La liste MRP devance très largement ses concurrentes, puisqu'elle recueille 142 331 voix sur 257 123 suffrages exprimés. La liste du PC arrive en seconde position avec 48 223 voix, suivie des listes SFIO (42 514 voix) et RGR-radicale-socialiste (24 055 voix).
L'application de la règle du quotient électoral donne trois sièges au MRP, un au PC et un à la SFIO. Les deux sièges restants sont attribués à la liste MRP par le jeu de la règle de la plus forte moyenne.
Candidat aux élections législatives du , Joseph Guyomard est réélu. La liste MRP, où il occupe à nouveau la troisième place, réalise un score sensiblement inférieur à celui qu'elle avait obtenu quelques mois plus tôt. Toutefois, avec 118 003 voix sur 259 338 suffrages exprimés, elle se classe encore très nettement en tête, ce qui lui permet de conserver quatre sièges sur les cinq qu'elle détenait. Les trois autres sièges sont attribués à la liste du PC (57 176 voix), à celle de la SFIO (39 448 voix) et à la liste d'Union gaulliste conduite par Raymond Marcellin (29 009 voix). La liste RGR (15 702 voix) n'a pas d'élu.
Joseph Guyomard est nommé membre de la Commission de la défense nationale et de la Commission de l'intérieur. Il est constamment reconduit dans ces dernières fonctions jusqu'à la fin de la législature. Il est également nommé juré à la Haute cour de justice.
Son attention se porte tout naturellement sur les problèmes agricoles. Le , il dépose une proposition de loi tendant à autoriser, jusqu'au , les producteurs de cidre à distiller sans limitation de quantité, les cidres et lies moyennant le paiement d'une taxe à l'hectare.
Il prend part à la discussion de plusieurs projets de loi concernant l'agriculture, émettant notamment des observations sur les difficultés d'écoulement des récoltes de pommes de terre et de pommes. Il intervient dans la discussion des interpellations sur la politique agricole du gouvernement. Il participe encore à la discussion du projet de loi instituant une aide financière aux victimes des calamités agricoles.
Au cours de la législature il vote la confiance au cabinet Blum le . Il la vote aussi, le , au cabinet Ramadier, vote qui entraîne le départ des ministres communistes.
Il vote également pour le statut de l'Algérie le et en faveur du Conseil de l'Europe le . Joseph Guyomard ne se représente pas aux élections législatives du . Il se présente sans succès aux élections au Conseil de la République, en 1952.