Joseph Hellebaut
Joseph Marie Jean-Jacques Théodore Népomucène Hellebaut (Berchem-Anvers, - Henri-Chapelle, [1]) fut un militaire et ministre belge.
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Ministre de la Défense | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 82 ans) Henri-Chapelle |
Nationalité | |
Formation |
École royale militaire ( - |
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Enfant |
Origines
Joseph Hellebaut était le fils de Jean-Baptiste Hellebaut, lieutenant-colonel dans l'armée belge et petit-fils d'un autre Jean-Baptiste Hellebaut, ancien recteur de l'Université de Gand. De nombreux membres de sa famille détenaient de hautes fonctions telles que ministres, professeurs…
Carrière dans l'armée belge
À l'âge de seize ans, il fut envoyé à l'école militaire et deux ans plus tard, il devint sous-lieutenant. En 1862, il est désigné pour servir dans l'artillerie. Les promotions s'enchainèrent ensuite rapidement : capitaine en 1870, adjudant-major en 1871 et major en 1882. Puis il rentra pour la première fois au ministère de la Guerre d'abord avec le titre de sous-directeur puis plus tard comme directeur de l'Artillerie. De nouvelles promotions le font passer en 1890 de lieutenant-colonel,à colonel en 1893 et finalement Général-major en 1898. En 1906, il devint Inspecteur général de l'artillerie.
Carrière politique
En 1907, Hellebaut Joseph fêta son 65e anniversaire, mais au lieu de prendre sa retraite, il choisit d'accepter une proposition du chef du gouvernement Jules de Trooz et de devenir le nouveau Ministre de la guerre. Il garda son portefeuille dans le gouvernement de Frans Schollaert qui fut mis en place fin 1907, après le décès de Jules de Trooz.
1909 : loi sur un service militaire personnalisé
La loi sur la milice de 1902, qui était basée sur le volontariat, ne fonctionnait pas bien et un ajustement s'avérait dès lors nécessaire. Malgré une forte opposition au sein du parti catholique, et en particulier de Charles Woeste, Hellebaut tenta d'obtenir cette modification. La Commission Snoy, chargée par le Parlement début de dresser le bilan de la loi de 1902, en rendit un rapport négatif seulement deux mois après. Il travailla alors sur un projet de loi qui fut refusé par le conseil des ministres. Hellebaut rendit sa démission au roi Léopold II. Ce dernier lui apporta tout son soutien et rallia Frans Schollaert à sa cause. Après cet évènement, Frans Schollaert réussit à convaincre le gouvernement de la nécessité de modifier la loi.
L'idée première d'Hellebaut était d'introduire le service militaire obligatoire pour tous les hommes, mais cela allait trop loin pour le Parlement, et finalement il fut réduit à un service personnalisé avec un fils par famille. Le tirage au sort et les remplacements furent également supprimés. La création, pour l'occasion, d'une coalition formé de libéraux, socialistes et catholiques progressistes fut nécessaire pour voter la loi le .
Le vote de la loi sur la milice de 1909 fut le plus gros succès de Joseph Hellebaut en politique.
1910 : naissance de la force aérienne
L'histoire de la force aérienne de l'armée belge commença en 1910 lorsque le général Hellebaut, ministre de la Guerre, décide, après son baptême l'air, de faire acquérir des « aéroplanes ».
Fin de carrière politique et décès
Après une dispute du général et ministre Hellebaut avec le Premier Ministre Charles de Broqueville, qui tous deux avaient outrepassé leurs compétences, et alors que le journal bruxellois Le Soir avait dénoncé des insuffisances dans l'armement, la logistique et l'entraînement de l'armée belge, Hellebaut dû démissionner.
En 1912, il se retira alors avec sa fille dans une villa près de Liège. Il assista à la résistance de l'armée belge pendant les quatre ans de la Première Guerre mondiale en constatant que sa politique en faveur du service militaire national avait porté ses fruits. À la fin de sa vie, il retourna à Henri-Chapelle où il décéda, chez les Fransiscains, le . Deux ans plus tard, son fils, Albert Hellebaut devient pendant une courte période, également ministre de la guerre.
Sources
- (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Joseph Hellebaut » (voir la liste des auteurs).
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