Joseph Michon
Joseph Michon (Paris, 1836 - Paris, 1904) est un médecin et homme politique français.
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Préfet du Loiret | |
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Préfet du Puy-de-Dôme | |
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Préfet |
Naissance | |
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Décès |
(à 67 ans) 7e arrondissement de Paris |
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Médecin, administrateur |
Père | |
Enfants |
Louis Michon (d) Étienne Michon |
Membre de | |
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Distinction | |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/167/22)[1] |
Biographie
Fils de Louis-Marie Michon, chirurgien parisien, et de Louise Alexandre, Joseph Michon naît à Paris (11e arrondissement ancien) le .
il fait ses études au lycée Louis-le-Grand, puis devient l'élève d'Émile Littré et de Claude Bernard[2],[3], amis de son père [4].
Devenu docteur en médecine et docteur ès lettres, il obtient en 1863 le prix d'éloquence[5] de l'Académie française. Licencié en sciences naturelles, il sera membre du Conseil de la Société d'Agriculture[6] .
Très lié [7]au comte de Paris, petit-fils aîné du roi Louis-Philippe et chef de la maison d'Orléans, il échoue aux élections législatives de 1869 en Saône et Loire contre Eugène Schneider. Ce dernier, tout puissant maître des forges et président du Corps législatif, est cependant mis en ballottage. Une autre tentative électorale dans le même département, en , n'aura pas plus de succès.
Nommé préfet du Puy-de-Dôme en [8] pour contenir les poussées bonapartistes, il le reste jusqu'en . En , il se voit confier, sous le ministère Dufaure, la préfecture du Loiret, avec la confiance de Mac-Mahon, président de la République mais monarchiste, alors en difficulté. Il reste préfet du Loiret jusqu'en , où il est mis en disponibilité[9],[10].
En 1885, il est candidat à la députation dans le Loiret, mais toujours sans succès.
L'instauration définitive de la République puis la mort du Comte de Paris, prétendant au trône, marquent son retrait de la vie politique.
Son ami Gustave Guyot de Villeneuve, grand amateur d'art qui avait entrepris de sauver le château de Vaux-le-Vicomte en le faisant acheter par Alfred Sommier, lui conseilla d'acquérir le château du Champ-de-Bataille. Il ne le conserva pas.
Décédé le à Paris, en son hôtel, 33 rue de Babylone, il repose au cimetière du Montparnasse.
Il avait épousé Marie Henriette Reichmann, dont postérité [11].
Notes et références
- « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_1373 »
- Collège de France, archives
- https://salamandre.college-de-france.fr/archives-en-ligne/ead.html?id=FR075CDF_00CDF_FCB&c=FR075CDF_00CDF_FCB_de-114&qid=eas1616490179456
- correspondance, fonds familial
- http://www.academie-francaise.fr/prix-deloquence-0
- http://www.clospoggiale.fr/histoire.html
- https://fr-fr.facebook.com/chateaudeuofficiel/ correspondance du Comte de Paris et de la famille d'Orléans, fonds J. Michon, musée Louis-Philippe du château d'Eu.
- liste des préfets du Puy-de-Dôme
- Bargeton (1994), p. 394
- René Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets, septembre 1870-mai 1982, Paris, Archives Nationales, , 558 p., p. 394
- Acte de décès no 821, état-civil du 7e arrondissement de Paris.
Pour approfondir
Bibliographie
- René Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets, septembre 1870-mai 1982, Paris, Archives Nationales, , 558 p..
Liens externes
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