Joseph Nérette
Joseph Nérette, né le à Port-au-Prince et mort le dans la même ville des suites d'un cancer, est un juriste et homme politique haitien. Il fut président de la République à titre provisoire de 1991 à 1992.
Joseph Nérette | |
Fonctions | |
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Président de la République d'Haïti (provisoire) | |
– (9 mois et 11 jours) |
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Prédécesseur | Jean-Bertrand Aristide |
Successeur | Jean-Bertrand Aristide (indirectement, en exil) |
Biographie | |
Nom de naissance | Joseph Carmilien Nérette |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Port-au-Prince (Haïti) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Port-au-Prince (Haïti) |
Nature du décès | Cancer du poumon |
Nationalité | Haitien |
Père | Jean Vandal |
Mère | Antoinette Nérette |
Fratrie | Ludovic Vandal
François Emmanuel Nérette |
Conjoint | Guerda Jean-Baptiste |
Enfants | Lesly Georges Nérette
Roger Nérette Solange Nérette Sandra Nérette Katia Nérette Marc-Édouard Nérette Pierre Réginald Nérette |
Profession | Avocat |
Religion | Catholique |
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Présidents de la République d'Haïti | |
Biographie
Alors qu'il est juge à la Cour de cassation (plus haute instance judiciaire du pays), lors du sanglant putsch du , qui a fait de nombreuses victimes et évincé Jean-Bertrand Aristide, suivant la constitution en rigueur de 29 mars 1987 après que plusieurs autres de ses collègues ne se soient désisté au poste du chef de l'exécutif, il est désigné comme le plus ancien juge de la plus haute instance judiciaire du pays le 8 octobre pour succéder au chef de l'État alors contraint de partir en exil.
Isolé dès le départ, le nouveau Président forme un duo avec son Premier ministre, Jean-Jacques Honorat. Les deux hommes terminent leur mandat provisoire, le , qui était de neuf mois sans avoir pu organiser de nouvelles élections. Le chef de file du Mouvement pour l’instauration de la démocratie en Haïti (MIDH), Marc Bazin et le Président de la Cour de cassation et ex-constituant, Émile Jonassaint connaissent à leur tour la même fin.
Le désordre politique continue jusqu’à l’effondrement du régime du général Raoul Cédras et du colonel Michel François, et alors que Jean-Bertrand Aristide retrouve le pouvoir, au prix d’une deuxième occupation américaine.
Depuis son départ de la présidence, il vivait dans la plus grande discrétion.
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