Joseph Napoléon Sébastien Sarda Garriga

Joseph Sarda, né Joseph Napoléon Sébastien Sarda Garriga et dit Sarda-Garriga, fils de Gaudéric Sarda et de Marie Garriga[1], né le à Pézilla-la-Rivière (Pyrénées-Orientales)[2] et mort le à Mesnil-sur-l'Estrée (Eure)[3], était un administrateur colonial français.

Josselin Napoléon Sarda Garriga
Fonctions
Gouverneur de La Réunion
-
Gouverneur de la Guyane française
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction

Biographie

Sa famille est modeste mais il a pour parrain Joseph Bonaparte, frère de l'Empereur. Après ses études à Paris, le jeune homme s'engage dans l'administration des Finances sous la Monarchie de juillet mais affirme ses idées républicaines.[4] En 1841, il épouse Ève Louise Poncelet de Mauvoir, veuve du vicomte de Lodin, avec qui il aura un enfant.

En 1848, Victor Schœlcher, membre du gouvernement provisoire, le nomme commissaire général de la République à La Réunion pour y mettre en application le décret de l'abolition de l'esclavage.

Il arrive à La Réunion, le . L’Assemblée des propriétaires du Nord de l'île lui demande de reporter l’application du décret à la fin de la campagne sucrière. Sarda-Garriga refuse et promulgue le décret d'abolition le 18 octobre. Le 22 octobre, les membres de l’Assemblée se séparent sans manifester de résistance. Le 24 octobre, Sarda-Garriga reçoit une délégation d’esclaves et rend obligatoire pour tout affranchi la possession d’un contrat de travail.

De la mi-novembre à la mi-décembre, il entreprend une tournée d’explication dans l’île, en vue de rassurer maîtres et esclaves et d’exhorter la population au calme et au travail. Menant à bien sa mission, il décrète l’abolition de l’esclavage le 20 décembre.

Le , il épouse en secondes noces Mme Clément, veuve du directeur des Monnaies de Paris.

Relevé de ses fonctions, il quitte La Réunion le à bord de la frégate « La Reine blanche ».

En décembre 1851, il est désigné comme commissaire général de la Guyane. Opposé à la politique de Napoléon III, il rentre en France au début de 1853.

Il est décoré de la Légion d'honneur en 1852.

Sa tombe est toujours visible dans le petit cimetière du Mesnil-sur-l'Estrée (Eure).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

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