Joseph Richier
Joseph Camille Richier[1], né le 9 juillet 1905 à Ghar El Melh (Porto Farina) et décédé le à Gafsa, est un footballeur puis dirigeant de football tunisien.
| Joseph Richier | ||
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| Biographie | ||
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| Nationalité | Protectorat français de Tunisie (jusqu'au ) et tunisien (depuis le ) | |
| Naissance | ||
| Décès | (à 84 ans) | |
| Parcours senior1 | ||
| Saisons | Clubs | M (B.) |
 Stade sportif gafsien | ||
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Il est considéré comme le père spirituel du Stade sportif gafsien auquel il consacre toute sa vie.
Biographie
Carrière
Venu poursuivre sa scolarité à Tunis, il s’éprend du football qu’il pratique au sein du Club sportif du Belvédère puis au Sporting de Tunis. Le hasard l’amène à Gafsa, une ville qui l’adopte et dont il tombe amoureux. Il y travaille dans le mobilier puis comme policier. Mais son amour pour le football lui donne l’idée de créer, en 1928, avec des jeunes Gafsiens de différentes nationalités, frustrés de ne pas jouer à La Gafsienne, club fermé des cheminots, une nouvelle association sportive, dont il est l’homme à tout faire. Il choisit le nom de son ancien club, le Sporting, et. un an après. le Sporting Club de Gafsa est officialisé. Il en est le capitaine et les journaux de l’époque le décrivent comme « bon distributeur mais trop lent comme avant ». Sa stature imposante lui permet quand même d’attirer l’attention et il ne résiste pas à l’offre du Club sportif gabésien. Il y passe quelques mois avant de revenir à son club de toujours où il continue à jouer avant d’assumer différentes fonctions : directeur sportif, directeur technique, vice-président, secrétaire général, etc.
Entre-temps, il réalise un projet commercial, son Café des sportifs, qui sera le rendez-vous incontournables des sportifs de Gafsa.
La fusion des clubs de football de Gafsa en 1959 semble interrompre sa carrière, surtout que les joueurs du Sporting ne sont pas bien accueillis, leur club ayant été présidé par des Français.
En 1962, les sportifs gafsiens, pas satisfaits de la fusion, créent un nouveau club regroupant les anciens du Sporting et de nouveaux jeunes joueurs. Richier est chargé des affaires techniques et le club, appelé Stade sportif gafsien, suscite un enthousiasme et une passion si excessive qu’elle mène à la dissolution en 1966. Mais Richier ne se décourage pas et le club est réhabilité quatre ans plus tard, ses meilleurs joueurs ayant cependant rejoint El Gawafel sportives de Gafsa. Il faut reprendre à zéro, mais cette fois à l’ombre d’El Gawafel. Il s’y applique jusqu’à sa mort.
Annexes
Notes et références
- il est devenu Youssef Richier après sa conversion à l’islam.
