Joseph Tolinski
Józef Toliński, né le près de Poznan et mort le , est un officier polonais, au service successivement de l'Autriche, de la République des Deux Nations, du duché de Varsovie, du Premier Empire et du royaume du Congrès.
Józef Toliński | |
Naissance | Poznań (Pologne) |
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Décès | |
Origine | République des Deux Nations |
Allégeance | Archiduché d'Autriche République des Deux Nations Empire français Royaume de Pologne |
Arme | cavalerie |
Grade | général de brigade |
Années de service | 1780 |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur |
Biographie
Józef Toliński entre dans l'armée autrichienne en 1780[1]. Sous-lieutenant en 1782, lieutenant deux ans plus tard, il combat les Turcs en 1789 et 1790 et devient capitaine cette même année[1].
En 1792, il passe au service de la Pologne. En 1794, après l'échec de l'insurrection de Kościuszko, il se retire avec le grade de colonel[1].
Il reprend du service lors de la création du duché de Varsovie en 1807 et devient colonel du 13e régiment de cavalerie le [1]. Il commande ce régiment durant la campagne de Russie au sein de la brigade Sulkowski dans le corps de Joseph-Antoine Poniatowski[1],[2]. Au cours de cette campagne, il participe à la bataille de la Moskowa et au combat de Winkowo, puis, sous les ordres du général Zajączek, à la bataille de la Bérézina[2].
Nommé général de brigade du duché de Varsovie le [1], il prend le commandement de la 2e brigade de la 7e division de cavalerie légère du 4e corps de cavalerie du général François-Étienne Kellermann[2]. Il est grièvement blessé à la bataille de Leipzig[2]. Commandant d'une brigade de cavalerie polonaise au service de la France le , il refuse de prendre le commandement d'une des brigades de la division polonaise du général Louis Michel Pac[1].
Fait général de brigade dans l'armée française le [1],[2], il combat à Arcis-sur-Aube[2] (20 mars).
Après avoir démissionné du service français en , à la suite de l'abdication de Napoléon, il regagne la Pologne et intègre l'armée du Royaume du Congrès[1], dont il devient le chef d'état-major général le [1].
Distinctions
Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le , et officier du même ordre le [3].
Il est également fait chevalier de l'ordre Virtuti Militari du duché de Varsovie à la fin de l'année 1813[2].
Après son retour en Pologne en 1814, il est décoré de l'ordre de Saint-Stanislas de 1re classe.
Notes et références
Bibliographie
- Martinien, « Les généraux du grand-duché de Varsovie », Carnets de la Sabretache, , p. 423-424
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux français de la Révolution et de l'Empire, t. 2, Paris, Saffroy,
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