Josephine Hopper
Josephine Hopper, née Josephine Verstille Nivison à Manhattan - morte le , est une artiste peintre américaine qui exposa aux côtés de Modigliani, Man Ray ou encore Picasso, mais perdit sa carrière après avoir épousé le peintre Edward Hopper.
Naissance | |
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Décès |
(à 84 ans) |
Nom de naissance |
Josephine Verstille Nivison |
Nationalité | |
Activités | |
Maître | |
Conjoint |
Edward Hopper (de à ) |
Biographie
Josephine Verstille Nivison est née à Manhattan. Elle fut l'élève de Robert Henri à la New York School of Art. Elle se marie avec Edward Hopper le et devint son unique modèle. Elle continua de peindre et dessiner, malgré le temps que lui prenait le fait de s'occuper, désormais, de la carrière de son mari. Elle fut son agent, impresario, et délaissa son propre talent.
Peu après leur mariage, la carrière d'Edward Hopper décolla enfin, et celle de Jo déclina. Ceci était dû au fait que « Jo versait une énergie considérable à s'occuper et préserver le travail de son mari, à gérer les emprunts bancaires et le pousser à peindre ». Mieux que cela, pendant les 40 ans de leur union, elle l'inspira constamment. Souvent, c'était en voyant les œuvres de sa femme qu'Edward commençait les siennes. Ce fut également elle qui l'inspira à se mettre à l'aquarelle. On retrouve des éléments des œuvres de Jo dans celles, plus tardives, de son mari[1].
En revanche, celui-ci n'eut aucune influence positive sur la carrière de sa femme, au contraire : il était « profondément opposé à son existence. Edward n'a pas seulement échoué à soutenir la carrière de sa femme, mais il s'est activement employé à la décourager, se moquant et dénigrant les œuvres qu'elle produisait[2] ».
À la mort d’Hopper, Jo fait don de toutes les œuvres de son mari, ainsi que des siennes, au Whitney Museum of American Art. L’institution se débarrasse de la plupart des toiles de Josephine et depuis sa mort en 1968, n’en a jamais exposé une seule.
La raison invoquée pour expliquer pourquoi le Whitney Museum s'est débarrassé des œuvres était le manque de place. Le musée les a détruites en les brûlant ou en les donnant[3].
Quelques œuvres (tardives et non signées) ont pu être sauvées, car elles ont été pendant longtemps attribuées, à tort, à Edward[4].
Notes et références
- (en) « Josephine Hopper », dans Wikipedia, (lire en ligne)
- (en) Laing, Olivia, The Lonely City: Adventures in the Art of Being Alone., Great Britain, Canongate books, (ISBN 978-1-78211-125-2), p 37
- Article de Beaux-Arts Magazine
- « Où sont passées les œuvres de Jo Hopper ? », sur Beaux Arts (consulté le )
Liens externes
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