Juan Martín de Pueyrredón
Juan Martín de Pueyrredón y O'Dogan (né à Buenos Aires le - mort le à San Isidro) est un militaire et homme politique argentin.
Pour les articles homonymes, voir Pueyrredón.
Juan Martín de Pueyrredón | ||
Juan Martín de Pueyrredón. | ||
Fonctions | ||
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5e directeur suprême des Provinces-Unies du Río de la Plata | ||
– (2 ans et 11 mois) |
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Prédécesseur | José Rondeau | |
Successeur | José Rondeau | |
Membre du Premier triumvirat | ||
– (6 mois et 7 jours) |
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Avec | Feliciano Antonio Chiclana Manuel de Sarratea |
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Prédécesseur | Juan José Paso | |
Successeur | Second triumvirat | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Buenos Aires | |
Date de décès | (à 72 ans) | |
Lieu de décès | San Isidro | |
Nationalité | Argentine | |
Enfants | Prilidiano Pueyrredón | |
Religion | Catholicisme | |
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Biographie
Fils d'un commerçant béarnais originaire d'Issor et nommé Jean Martin Poeyredou dit Labroucherie et d'une femme d'origine irlandaise, Juan Martín de Pueyrredón naquit à Buenos Aires, et commença son instruction à l'université royale, mais il arrêta ses études en 1791 après le décès de son père pour assumer les responsabilités du commerce familial. En 1795, il partit à Cadix en Espagne, et passa les années suivantes à voyager en France et en Espagne.
Durant l'occupation de Buenos Aires par les Anglais en 1806, Pueyrredón organisa, avec ses frères, un escadron de cavalerie. En reconnaissance pour sa bravoure dans la lutte de reconquête, Pueyrredón fut nommé lieutenant-colonel de l'armée par Jacques de Liniers et confirmé dans ce grade par le roi.
En 1807 il fut envoyé en Espagne en tant que représentant de Buenos Aires, mais, de retour en 1809, il participa peu après au mouvement d'indépendance.
Après la révolution de mai de 1810, il fut désigné gouverneur de Córdoba. En 1811 il devint chef de l'armée du Haut Pérou (Bolivie actuelle) et en 1812 il fut membre du Premier Triumvirat argentin, de brève durée. De 1812 à 1815, il vécut exilé à San Luis.
Le , il fut élu Directeur suprême des Provinces-Unies du Río de la Plata par le Congrès de Tucumán. Il appuya fortement la campagne militaire de José de San Martín au Chili, et fonda la première Banque Nationale d'Argentine. Il dut se démettre après la déclaration d'une constitution unitaire et on l'exila à Montevideo. Ultérieurement il ne joua plus qu'un rôle très secondaire en politique, essayant notamment une médiation entre Juan Manuel de Rosas et Juan Lavalle en 1829.
Il meurt le retiré dans son ranch, situé à San Isidro dans la province de Buenos Aires. Il est enterré au cimetière de Recoleta.
Son fils unique, le peintre et ingénieur civil Prilidiano Pueyrredón, naît à Buenos Aires le .
Liens externes
- (es) « Biografia de Juan Martín de Pueyrredón », sur www.biografiasyvidas.com (consulté le )
- (en) « Pueyrredón, Juan Martín de (1777–1850) », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
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