Juan d'Ors

Juan d'Ors est né à Madrid, en Espagne, le [1]. Petit-fils du philosophe et critique d’art Eugenio d'Ors et fils de Juan Pablo d’Ors, médecin humaniste, et de María Luisa Fuhrer, philologue, il est chanteur, musicien, acteur, écrivain et producteur, ainsi que divulgateur de Tintin.

Juan d'Ors
Informations générales
Naissance
Activité principale Chanteur, musicien, acteur, écrivain. Producteur musical.
Genre musical Reprise, auteur-compositeur-interprète, musique instrumentale.

Biographie

Il collabora en avec la revue de la postmodernité La Luna de Madrid, en publiant un manifeste éthique/esthétique sur le mouvement de la “ligne claire[2], le style Tintin. Son texte provoqua une polémique anticipant la nouvelle polémique qui surgirait en octobre de cette même année à l’occasion de l’exposition "Le Musée Imaginaire de Tintin" organisée par la Fondation Joan-Miró de Barcelone[3].

Ses romans Belisa y el explorador de almas et No podrás ser feliz furent choisis consécutivement pour la dernière votation des Prix Planeta de 1984 et 1985, bien qu'il ne les publia point. On peut dire que la majeure partie de son œuvre narrative, écrite entre l'enfance et son mariage, et abondante et continue, est pratiquement inédite[4].

En 1985 il commença à travailler comme acteur de doublage. En 1988 il publia son essai Tintín, Hergé… y los demás[5],[6], texte considéré de nos jours comme précurseur et une des meilleures synthèses écrites sur le travail narratif et esthétique du maître belge, livre réédité en 1989[7].

Il se maria en 1990 avec Mónica Rabasa, avec qui il eut son unique fils, Jorge[1].

En 1991 il commença à diriger des versions espagnoles de doublage, et participa comme chanteur, et ainsi comme acteur, de séries et films en années successives[8].

Sa traduction de Pour un oui ou pour un non – œuvre téatrale de la française Nathalie Sarraute – fut publiée en 1994 et saluée par des critiques spécialisés comme Lorenzo López Sancho, dans le journal ABC. Ce fut la première version espagnole du texte, et connut des années plus tard une adaptation à l'espagnol mexicain dans ce pays, édition enrichie avec des notes du propre Juan d'Ors[9].

En 1999 il se sépara de sa femme[1].

En 2003, après différents précédents d'années antérieures, il se consacra comme chanteur, rompant le maléfice que son père (décédé en 1995) avait lancé contre cette là sa principale vocation[1].

Il s'entoura peu à peu des musiciens dont il eut besoin à chaque moment et dépendant de sa propre évolution musicale: Olivier Chauzu, Adán Latonda, Gonzalo Rabasa, Jordi Pinyol, Albert Anguela, Félix Arribas, Daniel García, Costanzo Laini, Donato Goyeneche[10], Tomás Álvarez… entre autres. Il essaya avec eux de déployer toute sa sensibilité et imagination et en utilisant toutes sortes de stratégies de promotion[11].

Il réalisa durant deux ans un considérable travail musical, produisant, adaptant et transformant plus de trente chansons d'autrui, avec pour blocs principaux intitulés “Tiempos” et “Latidos”[12],[13]. Presque simultanément il enregistra (toujours à partir de sa propre voix) plus de quarante pièces instrumentales propres – “Tic - tac; bom - bom” –, qu'il espère, dit-il, pouvoir étrenner dans les années à venir avec un orchestre de chambre[14].

Sans abandonner ses activités littéraires et d'acteur , Juan d'Ors est centré actuellement sur la musique, en tant que chanteur, compositeur, arrangeur et producteur. Il est accompagné presque toujours par une bande de six musiciens polyvalents et interchangeables[15].

Ses intérêts actuels se focalisent sur le vidéoclip[16],[17],[18],[19],[20]: les deux premiers, avec le réalisateur Javier Cano; le troisième avec le photographe Ignacio Cerezo; le quatrième, un jingle ou bande son, avec la société Posovisual; et sur la future constitution d'un espace permanent de culture vive quelque part en Espagne[21].

2014 est une année active pour Juan d'Ors. En juin il réalise l'enregistrement de trente deux versions libres de The Beatles dans la salle de concert Galileo Galilei de Madrid, avec un son très pur et en format acoustique et minimaliste, à la manière d'un auteur-compositeur-interprète, prenant soin de la dynamique. Accompagné par Diana Valencia, Daniel Saavedra, Javier Simón et William Carreazo, la vidéo peut être consultée en deux parties sur sa chaîne. En septembre il publie le making-of[22] et le vidéoclip[23],[24] de Flamenco, son cinquième ouvrage, un hommage personnel au cinquantième anniversaire de Los Brincos. Tourné à Cadiz en compagnie de plusieurs groupes de sketchers ou dessinateurs urbains, le film possède une page Facebook officielle[25] et sera présenté au concours Musiclip Festival (Barcelone/Bogota) en 2015.

Œuvres

Musique

Discographie / Enregistrements:

  • Trovadores de silencios (Livre / Disque. Calambur, 2010)
  • Un chant de Noël (Livre audio. Karonte-Nuba Records, 2006)

Vidéoclips

  • Flamenco (Un videoclip de Juan d'Ors) ()
  • Pasado [El videoclip] ()
  • Tiempos [El videoclip] ()
  • Eleanor Rigby ()
  • Himno a Venus ()

Principales performances:

  • Juan d'Ors canta Beatles (2012-2014)[26]
  • Tiempos – Una suite de canciones (2009 - 2011)[27]
  • Juan d'Ors canta a Lluís Llach (2004 - 2007).

Littérature

  • Monólogos (Revue “El Invisible Anillo” nº 2, ).
  • Por un sí o por un no (Traduction du livre de Nathalie Sarraute. Publicaciones de la ADE, Madrid, 1994. Et Ediciones El Milagro, México DF, 2000).
  • Tintín, Hergé... y los demás (Essai. Ediciones Libertarias, 1988 et 1989).
  • No podrás ser feliz (Dernière votation Prix Planeta 1985; roman inédit).
  • Belisa y el explorador de almas (Dernière votation Prix Planeta 1984; roman inédit).

Doublages

Directeur - adaptateur - chanteur - directeur musical

Notes et références

  1. Site Officiel
  2. Manifiesto del Nuevo Renacentismo, o qué diablos es eso de la Línea Clara, La Luna de Madrid, nº 6, avril 1984, p. 34 et 35; photos et citations dans le catalogue de l'exposition La luna de Madrid y otras revistas de vanguardia de los años 80, Bibliothèque Nationale, Ministère de la Culture (Espagne), 2007
  3. Revues "Cairo"; avril 1984 à décembre de la même année
  4. Revue “El Invisible Anillo” nº 2, décembre 2006
  5. Interview dans le journal El País
  6. Journal télévisé
  7. Juan Manuel Bonet, "Tintín, Hergé y los demás", journal Diario 16, mai 1988
  8. Duckman, Santo Bugito
  9. Publicaciones de la ADE, Madrid, 1994. Et Ediciones El Milagro, México DF, 2000.
  10. Percussionniste et compositeur. Auteur des suites África et Noches de Marfil.
  11. 50e anniversaire
  12. Interview.
  13. Reportage de esmadridtv.
  14. “Tic - tac; bom - bom”
  15. Bande Tiempos
  16. Himno a Venus
  17. Eleanor Rigby
  18. Tiempos [Le vidéoclip
  19. 'Pasado' avec Tintin
  20. La musique de Tintin
  21. Communiqué de presse
  22. FLAMENCO – Un videoclip de Juan d'Ors – Making-of
  23. FLAMENCO – Un videoclip de Juan d'Ors
  24. Avec Juan d'Ors, un an après
  25. (es) « Flamenco- Un videoclip de Juan d'Ors », facebook.com
  26. Juan d'Ors entona a los Beatles
  27. Juan D'ors-live In Miraflores-qué Son Los Árboles

Liens externes

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