Jubé de Notre-Dame de Paris
Le jubé de la cathédrale Notre-Dame de Paris est une succession de trois jubés construits puis détruits au fil des siècles[1].
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Culte catholique |
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Pierre |
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Un premier jubé est construit par Pierre de Chelles en 1296.
Les sculptures en sont saccagées en 1548 et 1550[2].
Il est détruit par l'architecte Robert de Cotte, à la demande du cardinal de Noailles en 1726, qui le remplace par une lourde décoration supprimée en 1789.
Il est remplacé par une grille en fer forgé doré à la feuillure d'or.
Plusieurs fragments sont mis au jour en 1858 par Viollet-le-Duc[3], dont deux sont conservés au Louvre[4]. L'un d'eux représente Adam et Eve et la chaudière de l'Enfer[5].
Seules subsistent aujourd’hui les sections le long des parois latérales du chœur[6].
Des fragments en sont découverts lors de la restauration de 2022[7].
Références
- François Deshoulières, « Les trois jubés de Notre-Dame de Paris », Bulletin Monumental, vol. 82, no 1, , p. 468–469 (lire en ligne, consulté le )
- « Pour dégager le jubé disparu de Notre-Dame de Paris, les archéologues obtiennent un sursis », sur LEFIGARO, (consulté le )
- Alain Erlande-Brandenburg, « Le jubé de Notre-Dame de Paris », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, vol. 1975, no 1, , p. 35–36 (DOI 10.3406/bsnaf.1977.8358, lire en ligne, consulté le )
- Didier Rykner, « Les exceptionnelles sculptures du jubé de Notre-Dame », sur La Tribune de l'Art, (consulté le )
- France Île-de-France, Adam et Eve et la chaudière de l'Enfer, (lire en ligne)
- « Actualité | Fin des fouilles à la croisée du transept de la cathédrale Notre-Dame de Paris : un point d’étape », sur Inrap, (consulté le )
- « Les fragments d'un jubé découverts sous Notre-Dame de Paris », sur Aleteia, (consulté le )
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