Jules-Adolphe Chauvet

La vie de cet artiste, auteur d'un grand nombre de dessins conservés entre autres à Paris au musée Carnavalet et à la Bibliothèque nationale de France, est à ce jour peu documentée.

Élève d'Eugène Cicéri[2]^,[3] entre l'âge de 15 et 18 ans, Jules-Adolphe Chauvet s'engage ensuite dans l'armée et devient sous-officier aux chasseurs d'Afrique.

Revenu à Paris en 1855, il entre à la Compagnie impériale des voitures (CIV), concessionnaire exclusif des services de fiacres, comme employé administratif puis se remet au dessin. Il produit des chromos, pratique la lithographie.

Il a entre autres dessiné de nombreux quartiers du vieux Paris[4] et illustré, en composant des vignettes, les ouvrages de Gay et Doucé, maison d'édition belge spécialisée en ouvrages érotiques. Il a travaillé également pour l'éditeur Auguste Brancart, Damase Jouaust, et bien d'autres.

Il dessine également, mais de manière tardive, un grand nombre de dessins érotiques notamment à-travers les illustrations de l'ouvrage de Ernest Feydeau Les Souvenirs d'une cocodette publié en 1877.

• Œuvres de Jules-Adolphe Chauvet
• 
  Hôtel de Dreneuc (Rue de Provence) (après 1828), Paris, musée Carnavalet.
• 
  Cernay la Ville. La grande place en arrivant de Chevreuse, Paris, BnF.
• 
  Début de la rue Carpentier (1882), Paris, BnF.
• 
  La Madeleine. Ruines du Vieux château de Chevreuse, Paris, BnF.
• 
  Le mur des Fédérés (1890), Paris, BnF.
• 
  Extrait de Cocodette (1878).
• 
  Souvenirs d'une Cocodette par Flaubert (1878).
• 
  La rue des Bauches, Paris (1895), BnF.

Liste non exhaustive, par ordre alphabétique de localité.

• Paris :
  • Bibliothèque nationale de France : fonds de dessins.
  • musée Carnavalet, : La Bièvre traversant le quartier Croulebarbe, dessin.
• Sceaux, musée du Domaine départemental de Sceaux : Maison à Bagneux au coin de la rue de Châtillon, crayon rehaussé de lavis.