Jules Gros (1838-1919)

Jules Gros est un homme politique français né le à Besançon (Doubs) et décédé le à Besançon.

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Jules Gros
Fonctions
Préfet du Territoire de Belfort
-
Député français
Biographie
Naissance
Décès
(à 81 ans)
Besançon
Nationalité
Activité
Autres informations
Archives conservées par

Il étudie au lycée de Besançon, puis à la faculté de Droit. Avocat à Besançon, il se lance très vite dans le journalisme et la politique.

Carrière politique

Il est nommé sous-préfet de Montbéliard de 1878 à 1880, puis administrateur du Territoire de Belfort de 1880 à 1882. Député du Doubs de 1885 à 1889, il siège dans la majorité opportuniste[2].

Activités dans le journalisme

Il est rédacteur à la Revue littéraire bisontine qui parait de 1863 à 1868. Puis il crée une feuille satirique éphémère en 1866. En 1869 il fonde avec quelques amis, dont Édouard Ordinaire et Antonin Fanart, le Doubs journal démocratique. C’est un organe républicain violemment opposé au second Empire. Il anime plusieurs réunions publiques afin de concourir aux idées socialistes radicales, alors que les événements de Paris initient un projet de Commune de Besançon[3]. Les responsables sont poursuivis plusieurs fois en justice. Jules Gros est condamné à 15 jours de prison en à la suite de quoi il quitte le journal.

Il travaille un temps à la Démocratie franc-comtoise[4]. Installé à Paris, il est journaliste à l’Opinion Nationale avant d'être rédacteur à la Correspondance Républicaine et à La Presse Parisienne.

Il revient à Besançon et poursuit son activité journalistique en fondant, en , le Petit Comtois, quotidien républicain démocratique[5].

Vers 1890, il devient un membre très actif du syndicat de la presse républicaine départementale.

Son beau frère, Victor-Aristide Delavelle, maire de Besançon (1881-1884), est le premier rédacteur en chef du Petit Comtois. 

Il meurt le à Besançon (Doubs).

Notes et références

Références
  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_914 » (consulté le )
  2. Il est élu député le 4 octobre 1885, sur une liste de concentration républicaine en obtenant la 4e place sur cinq députés élus au premier tour. Il est battu aux élections de 1889 par le comte Joseph de Jouffroy d’Abbans rallié au parti républicain.
  3. Michel Cordillot, La naissance du mouvement ouvrier à Besançon - la Première internationale 1869-1872, Besançon, Cahiers d'Études comtoises, 1990, 83 p. (ISBN 2251604197), page 46.
  4. Journal créé en 1873.
  5. Le Comtois devint le seul journal républicain bisontin après l'arrêt de la Démocratie Franc-Comtoise en 1889.

Sources
  • Portail du Doubs
  • Portail de la politique française
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