Jules Quantin
Marie Jules Quantin est un artiste peintre français, né le à Paris et mort le dans le 11e arrondissement de Paris[1].
Pour les articles homonymes, voir Quantin.
Biographie
Élève de Léon Cogniet, ce spécialiste de la peinture religieuse exposa au Salon de peinture de 1839 à 1876 et y obtint une médaille de 1re classe lors du Salon de 1861[2].
Son épouse, née Ernestine Schwind, fut également une artiste peintre appréciée.
Œuvres
- Avallon, Yonne, église Saint-Martin, La Résurrection de la fille de Jaïre[3].
- Aubervilliers, Saint-Louis adorant la couronne d'épines[2].
- la Chapelle-Baloue, Creuse, église Notre-Dame-de-Lorette, quatre tableaux dont La Translation de Notre-Dame de Lorette[3] et un Saint-Joseph de son épouse Ernestine[4].
- La Motte-Feuilly, Indre, chapelle du château de la Motte-Feuilly, reproduction de certains tableaux de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois et de l'église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux, vers 1870.
- Laroquebrou, Cantal[5], église Saint-Martin, Sainte Madeleine en contemplation, 1845[3].
- Paris, église Saint-Leu, Annonciation[6].
- Paris, église Saint-Nicolas-des-Champs, chapelle Saint-Jean, La Cène, Salon de 1850, commande de l'État sur recommandation du député Bonnefons[2].
- Paris, église Saint-Nicolas-des-Champs, Saint-Étienne allant au martyr, Salon de 1861[2].
- Paris, église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux, La Présentation au temple, cantique de Siméon, Salon de 1867[2].
- Paris, église Saint-Roch, peintures de la chapelle de l'Enfant prodigue[2].
- Paris, église Saint-Germain-l'Auxerrois, chapelle des Saint-Apôtres, La Foi, L'Espérance et la Charité[2].
- Paris, Saint-Vincent-de-Paul, Saint Iréné, Saint Paul, Saint Grégoire et Saint Stéphane[6].
- Tours, Palais de Justice, Allégorie de la Justice, 1849, œuvre couverte par un badigeon, remise à jour en 1984[3].
- Paris, Cour de Cassation (Palais de Justice), Portrait du Baron Mourre.
Notes
- Archives de Paris, État-civil numérisé du XIe arrondissement, V4E 6650, registre des décès de l’année 1884, acte no 477, vue 1/31 de la numérisation. Fils d'Étienne-Isidore Quantin et Marie-Jeanne Cléry, époux d'Ernestine Schwind, il meurt à son domicile situé au no 5 de la rue de Crussol.
- D'après le dictionnaire Bellier Auvray.
- D'après l'Inventaire général.
- « Tableau Saint Joseph, église paroissiale Notre-Dame- de-Lorette, La Chapelle-Baloue », La Creuse n° 68, juin - juillet - août 2015, p. 24 (lire en ligne)
- Bruno Foucart signale dans son ouvrage, (Le Renouveau de la peinture religieuse en France, 1800-1860, 1987) une Sainte Madeleine de Quantin à Roquebrune dans l'Hérault, il nous semble qu'il y a une confusion entre Laroquebrou et Roquebrune.
- D'après le Thieme et Becker.
- Portail de la peinture
- Portail de la France au XIXe siècle
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.