Julia Kerninon
Julia Kerninon, née le à Nantes[1], est une romancière et traductrice française.
Biographie
Fille de parents instituteurs bretons, Julia Kerninon grandit à Nantes[1],[2]. Elle participe dans sa jeunesse aux scènes de slam poésie[3],[4] puis publie sous le pseudonyme « Julia Kino »[5] après une pause dans ses études pour vivre à Budapest et écrire[2].
En 2016, elle obtient un doctorat en littérature américaine[6],[1].
Après avoir vécu dans le 18e arrondissement de Paris, Julia Kerninon réside depuis 2017 à Nantes[1].
Œuvres
Sous le pseudonyme de Julia Kino
Sous le nom de Julia Kerninon
- Buvard. Une biographie de Caroline N. Spacek, Arles, France, Éditions du Rouergue, coll. « La Brune », 2013, 199 p. (ISBN 978-2-8126-0616-8)[7]
- Le Dernier Amour d'Attila Kiss, Arles, Éditions du Rouergue, coll. « La Brune », 2016, 123 p. (ISBN 978-2-8126-0990-9)[5]
- Une activité respectable, Arles, éditions du Rouergue, coll. « La Brune », , 60 p. (ISBN 978-2-8126-1203-9)[11]
- Ma dévotion[12], éditions du Rouergue, coll. « La Brune », , 304 p. Prix Fénéon 2018[13]
- Liv Maria, Paris, éditions de l'Iconoclaste, , 224 p. (ISBN 978-2-37880-154-0)
- Le chaos ne produit pas de chefs-d'œuvre : les écrivains, le travail et la légende, PUF, , 198 p. (ISBN 978-2-13-081659-1)
- Toucher la terre ferme, éditions de l'Iconoclaste, (ISBN 978-2378802752)
Traductions
- Ils vécurent heureux et n'eurent pas d'enfants, recueil coordonné par Meghan Daum (en), Éditions Kero, 2019, 293 p.
- Thornhill de Pam Smy, éditions du Rouergue, 2019, 544 p.
- Entre toutes les mères d'Ashley Audrain (en), éditions Jean-Claude Lattès, 2021, 400 p.
- Sous la peau de Rebecca Watson, éditions Grasset, coll. « En lettres d'ancre », 2021, 275 p.
- Les conversations de Miranda Popkey, éditions Jean-Claude Lattès, 2021, 270 p.
Notes et références
- Quentin Girard, « Julia Kerninon, machine à écrire », Libération, .
- Monique Verdussen, « Julia Kerninon entêtée comme une vieille Bretonne à exalter la lecture », La Libre Belgique, 10 janvier 2017.
- « Julia Kerninon: "Une activité respectable" », RTS, .
- « Buvard, un roman sur l'écriture et la lecture », Ouest France, .
- Amélie Cooper, « Julia Kerninon, l’éclosion d’un succès », Le Magazine littéraire, (lire en ligne)« http://www.magazine-litteraire.com/actualite/prix/julia-kerninon-eclosion-succes-13-04-2016-139002 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Sous la dir. de Cécile Cottenet et Sophie Vallas, Figures du romancier américain : l'entretien littéraire selon The Paris Review (1953-1973), Aix-en-Provence, Université d'Aix-Marseille, (présentation en ligne).
- Marine Landrot, « Buvard », Télérama, (lire en ligne).
- Lauréats du prix René-Fallet.
- Antoine Oury, « Le Dernier 1mour d’Attila Kiss, Prix de la Closerie des Lilas 2016 », sur ActuaLitté, .
- Valentin Gaborieau, « Le 2ème roman primé pour la Nantaise Julia Kerninon », France 3 Pays de la Loire, .
- Jean Birnbaum, « Julia Kerninon, l’enfant perché », Le Monde, (lire en ligne).
- Zoé Courtois, « Les choix de la Matinale : Ma dévotion, de Julia Kerninon », Le Monde, (lire en ligne)
- « Les prix littéraires et artistiques de la Chancellerie des Universités de Paris », La Sorbonne, .
Liens externes
- Portail de la littérature française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.