Julie Hugo

Julie est la fille de Jean-Jacques Duvidal de Montferrier[1] cousin de Jean-Jacques-Régis de Cambacérès.

Julie Duvival devint l'élève de Marie-Éléonore Godefroid[2], François Gérard et de Jacques-Louis David, qu'elle rencontra alors que le maître se trouvait à Bruxelles. Elle exposa ses tableaux dans les salons parisiens et, elle fut nommée copiste officielle d'Ingres et Delacroix[3]. Elle a été professeur de dessin d’Adèle Foucher. Elle fut médaillée au Salon de 1824 et passa une année à Rome.

Elle a épousé le beau-frère de son élève, Abel Hugo, frère de Victor Hugo, en décembre 1827 à Paris X^e. Ils eurent ensemble deux fils et une fille :

• Léopold Armand (11 septembre 1828-19 avril 1895), graphiste, marié, le 22 octobre 1855 à Versailles, avec Marie Jeanne Clémentine Solliers (née le 7 mars 1835 - Dijon), dont :
  • Zoé (30 juillet 1856 - Paris - 27 juin 1876 - Paris) ;
• Zoé (1830 - Paris, 28 mars 1832 - Villers-Saint-Paul) ;
• Joseph Napoléon « Jules » (2 septembre 1835 - Paris X^e, 1863), jésuite, prêtre de Notre-Dame-de-Sion.

Victor Hugo se défia de l'influence de sa belle-sœur sur son frère et mit celui-ci en garde contre « cette artiste »[4]. Mais il lui écrivit plus tard des lettres qui prouvent l'estime en laquelle il la tint[5].

• L’Enfant malade, dit aussi Clotilde demandant la guérison de son fils, Bourg-en-Bresse ; musée de Brou.
• Abel Hugo (1798-1855), Versailles ; musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
• Francois-Charles-Joseph Nivard, vicomte d’Henin, lieutenant général, Paris ; musée de l’Armée.
• Jeanne Campan, née Genest (1752-1822), Versailles ; musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
• Le Général Léopold Hugo avec deux de ses frères et son fils Abel, Paris ; maison de Victor Hugo.
• Le Vésuve, Compiègne ; musée Antoine-Vivenel.
• Portrait de la mère de Madame de Montaran, musée des beaux-arts de Caen, œuvre détruite.
• Portrait de la baronne de Montaran, musée des beaux-arts de Caen, œuvre détruite.
• Tête d’enfant, Compiègne ; musée Antoine-Vivenel.
• Psyché et l’Amour, Compiègne ; musée Antoine-Vivenel.
• Portrait de Baguet père, paysagiste, Paris ; musée du Louvre, département des Arts graphiques.
• Le Vœu de Louis XIII (d'après Ingres), 1826, commande de Charles X, Lons-le-Saunier.
• Portraits de Mlles ***, Salon de 1819. (http://salons.musee-orsay.fr/) (Ces portraits "anonymes" étaient des Pendants...Son portrait peint par elle-même faisant partie de la collection ENSBA de Paris et le portrait de sa sœur Zoé Jacqueline Duvidal de Montferrier dont la localisation est inconnue)

• 
  Adèle Foucher, vers 1820, maison de Victor Hugo
• 
  Le général Léopold Hugo avec deux de ses frères et son fils Abel en uniforme de la Restauration, vers 1825, maison de Victor Hugo
• 
  Jeune fille grecque en costume d'Athènes ou portrait de Madame Amédée Pichot, Salon de 1833, musée Fabre

• Caroline Fabre-Rousseau, La belle-sœur de Victor H, Éditions Chèvre Feuille Étoilée, coll. D'un espace l'autre, 2016, 340 p (ISBN 9782367951096)[6].
• Monique Moulin, « Une élève de Gérard : Julie Duvidal de Montferrier » in Bulletin de la Société historique de Compiègne, tome 27, 1980, p. 169-181[7].
• Caroline Fabre-Rousseau, L'Affaire Julie Hugo, éditions Chèvre Feuille Étoilée, Coll. D'une fiction l'autre, 2017, 100 p (ISBN 9782367951218)

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• Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :

  • Deutsche Biographie
• Julie Hugo dans la base joconde.

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