Julien Granier

Julien Granier[1], seigneur de Sidon de 1239 à 1260, était le fils de Balian Granier, seigneur de Sidon, et de Ide de Reynel, fille d'Arnoul de Reynel et Ide de Brienne.

Julien Granier
Titre de noblesse
Comté de Sidon
-
Prédécesseur
Successeur
Biographie
Décès
Activité
Feudataire
Père
Mère
Marguerite de Reynel (d)
Conjoint
Euphémie d'Arménie (d)
Enfants
Balian Grenier (d)
Jean Grenier (d)
Marguerite Grenier (d)

Il épousa en 1252 Euphémie, fille d'Héthoum Ier roi d'Arménie, ce qui lui apporta 35 000 besants sarrazinois de dot. Ils eurent :

  • Balian II, tué en 1277 près de Botron, marié à Marie de Gibelet.
  • Jean, mort en 1289 en roi d'Arménie.
  • Marguerite, mariée à Guy II Embriaco († 1282), seigneur du Gibelet, elle sera la belle-mère de Philippe d'Ibelin[2].

Étourdi et manquant de réflexion, il fait donation en 1254 d'une partie de ses terres à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, et vend par la suite, au fil des années la quasi-totalité de ses terres. Décrit cependant comme un chevalier preux, hardi et vigoureux, il attaque en 1260 les Mongols qui viennent de prendre Damas, mais ceux-ci se vengent en ravageant la ville de Sidon. Il vend alors Sidon à l'ordre du Temple la même année, et finalement la Forteresse de Beaufort, quelques mois plus tard[3]. De plus, de 1256 à 1261, il a une liaison avec Plaisance d'Antioche, veuve d'Henri Ier, roi de Chypre, et encourt les foudres du pape, qui le somme de se marier. Il finit par se séparer d'Euphémie en 1263.

Ruiné par le jeu, ayant revendu Sidon, il devient templier lui-même avant que l'Ordre ne le renvoie de ses rangs pour une raison qui reste inconnue. Il rejoint alors l'ordre de la Trinité[4]. Il meurt en 1275[5].

Notes et références

  1. Charles du Fresne du Cange, Les Familles d'outre-mer de Du Cange, Imprimerie Impériale 1869, pages 275 et 285.
  2. (en) Jerusalem Nobility fmg.ac
  3. Dagrain, Dictionnaire universel P.298 et 299, Lire en ligne
  4. E.G. Rey, Les familles d'outre-mer, page 438
  5. Charles du Fresne du Cange, Les Familles d'outre-mer de Du Cange, Imprimerie Impériale 1869 P.437 et suivantes, Lire en ligne
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