Justo Rufino Barrios
Justo Rufino Barrios, né le à San Marcos (Amérique centrale) et mort le à Chalchuapa au Salvador, est un militaire et homme d'État guatémaltèque, président du Guatemala de 1873 à 1885.
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Justo Rufino Barrios | ||
Gravure de William T. Brigham censée représenter Barrios | ||
Fonctions | ||
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Président de la République d'Amérique centrale | ||
– (1 mois et 5 jours) |
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Prédécesseur | Poste crée | |
Successeur | Poste supprimé | |
Président de la République du Guatemala | ||
– (11 ans, 9 mois et 29 jours) |
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Élection | 8 novembre 1873 (es) | |
Réélection | 8 novembre 1880 (es) | |
Vice-président | Premier vice-président : Julian Salguero José María Orantes (en) Alejandro M. Sinibaldi Second vice-président : Manuel Barillas Salvador Arévalo Manuel Barillas |
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Prédécesseur | Miguel García Granados | |
Successeur | Alejandro M. Sinibaldi | |
Chargé de la présidence du Gouvernement provisoire de la République du Guatemala | ||
– (2 ans, 5 mois et 3 jours) |
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Président | Miguel García Granados | |
Prédécesseur | Poste créé | |
Successeur | Julián Salguero (en tant que premier nommé à la présidence de la République) | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | San Marcos (Amérique centrale) | |
Date de décès | ||
Lieu de décès | Chalchuapa (Salvador) | |
Nature du décès | Mort au combat | |
Sépulture | Cimetière général de Guatemala (en) | |
Nationalité | Guatémaltèque | |
Parti politique | Parti libéral (en) | |
Conjoint | ||
Diplômé de | Université de San Carlos | |
Profession | Notaire, militaire | |
Religion | Catholicisme | |
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Présidents de la République du Guatemala | ||
Il poursuit la politique de modernisation des infrastructures du pays et mène une politique économique entièrement centrée sur la production de café afin de développer les exportations. Soucieux de favoriser l'instruction, il veut l'école primaire gratuite, obligatoire et sans éducation religieuse. L'école normale est créée, et la vieille université San Carlos est nationalisée. Il proclame par ailleurs la liberté de culte et procède à l'expropriation des biens de l’Église[1].
Il instaure un style de gouvernement très personnel qui conduit à l'apparition d'une dictature libérale. La liberté d'expression est fortement restreinte. Nombre d'intellectuels progressistes qui le soutenaient au départ, comme José Martí, prennent leurs distances ou s'exilent[1].
En 1875, durant la guerre pour l'indépendance de Cuba, toujours colonie de l'Espagne, il reconnait officiellement l'indépendance de l'île. Fervent partisan de la réunion des pays d'Amérique centrale en une seule entité, il est tué à la bataille de Chalchuapa en tentant d'imposer son projet par la guerre[1].
Sources
- Jean Lamore, José Martí. La liberté de Cuba et de l'Amérique latine, Éditions Ellipses, , p. 53-54, 260
- Robert L. Scheina, Latin America's wars, vol. 1 : The age of the caudillo, 1791-1899, Washington, Brassey's, Inc, , 569 p. (ISBN 978-1-574-88449-4, OCLC 49942250)
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