K9 Thunder

Le K9 Thunder est un obusier autopropulsé de calibre 155 mm des forces armées de la République de Corée. Il est conçu et fabriqué par la société d'armement sud-coréenne Samsung Techwin, une filiale du groupe Samsung.

K9 Thunder

Obusier automoteur K-9 sud-coréen.
Caractéristiques de service
Service Corée du Sud
Conflits Bombardement de Yeonpyeong
Production
Année de conception 1999 - présent
Constructeur Groupe Samsung
Variantes K9: Obusier automoteur
K10: Véhicule ravitailleur
Caractéristiques générales
Équipage 5 (1 chef de pièce, 1 conducteur, 1 canonnier, 2 chargeurs)
Longueur 12 m (avec canon)
7,44 m (caisse)
Largeur 3,40 m
Hauteur 2,73 m
Masse au combat 46,3 t en ordre de combat
Blindage (épaisseur/inclinaison)
Blindage Blindage en acier de 19mm
Armement
Armement principal Obusier de 155 mm L/52 alimenté à 48 coups
Armement secondaire Mitrailleuse M2 de 12.7 mm alimentée à 500 coups
Mobilité
Moteur V8 Diesel MTU MT 881 Ka 500
Puissance 1 000 ch ( kW)
Transmission Boîte de vitesses automatique Allison X 1100-5A3 à 4 vitesses avant et 2 arrière
Suspension Hydropneumatique
Vitesse sur route 67 km/h max sur route.
Puissance massique 24.6 ch/t
Autonomie 360 km

Il en existe plusieurs variantes, les K10 servant de véhicule d’approvisionnement de munitions, les T-155 Fırtına, principalement utilisés par l'armée turque et les K9 Vajra, de l'Armée de terre indienne utilisant 80 % de composants indiens.

Histoire

Exercice de tir de K9;

Les prototypes de K9 Thunder furent construits entre 1989 et 1998, basés sur le M108/M109 américain. Ils furent ensuite produits massivement de 1999 jusqu'à aujourd'hui avec un coût unitaire annoncé en 2010 de 4 milliards de wons (2,62 millions d’euros)[1].

Pouvant tirer des projectiles d'une portée selon les munitions de 18 à 40 km, ils virent leur premier baptême du feu le lorsque la Corée du Nord procéda au bombardement de l'île de Yeonpyeong[2], qui vit donc la riposte des pièces d'artilleries sud-coréennes[3], dont 2 unités furent endommagées durant l'échange de tirs[4].

K10 Ammunition Resupply Vehicle (ARV)

K10 Ammunition Resupply Vehicle;

Une version de ravitaillement a aussi été développée sur la plateforme du K9 afin de pouvoir ravitailler les batteries de K9 automatiquement et en ambiance contaminée grâce aux dispositifs NBC à surpression dont disposent les deux véhicules, les membres d'équipage n'ayant pas à sortir des véhicules pour l'opération.

Le K9 et le K10 disposant de la même caisse, leur mobilité est identique. Le K10 peut transporter un maximum de 104 obus de 155 mm et transférer 12 obus par minute grâce à un bras articulé qui vient placer les munitions une par une dans le râtelier du K9 situé en nuque de tourelle.

Pays utilisateurs

Des K9 de la 1re brigade d'artillerie de l’armée de terre sud-coréenne en 2013.
  • Australie : 30 exemplaires commandés plus 15 K10 Ammunition Resupply Vehicle choisis le pour l'Australian Army. Ils doivent être construits à Geelong par Hanwha Defense Australia [5].
  • Corée du Sud : 532 exemplaires en service [Quand ?], une nouvelle centaine d'exemplaires prévu dans le budget de la défense sud-coréen de 2011 ;
  • Finlande : 48 exemplaires commandés en pour 146 millions d'euros. Livraison annoncée entre 2017 et 2024[6]⁣ ; 5 autres commandés en octobre 2021 et autorisation d'en commander 5 suivants en 2022 soit un total de 58 annoncés[7] ;
Le ministre de la défense indienne Rajnath Singh dans la tourelle d'un K9 Vajra le 16 janvier 2020.
  • Inde : 100 K9 Vajra commandés en mai 2017 construit par Larsen & Toubro. Conçu pour les opérations en terrain désertique. Fin de livraison en février 2021[8];
  • Turquie : 300 T-155 Fırtına en service.

Voir aussi

Annexes

Notes et références

Liens externes

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