Kae Tempest

Kae Tempest est une figure du spoken word et une personnalité de la poésie et du théâtre anglophones connue auparavant sous le nom de Kate Tempest, née le à Brockley (Royaume Uni).

Kae Tempest
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Kate Esther Calvert
Pseudonyme
Kae Tempest
Nationalité
Domicile
Formation
Goldsmiths, University of London
Thomas Tallis School (en)
BRIT School (en)
Activités
Autres informations
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Genre artistique
Site web
Distinctions
Kae Tempest

En 2013, son recueil de poésie Brand New Ancients lui vaut de recevoir le prestigieux Prix Ted Hughes (en). Son album The Book of Traps and Lessons, est produit par Rick Rubin. Tempest reçoit en 2021 le Lion d'Argent de la Biennale de Venise pour sa poésie publiée en France aux éditions de L'Arche.

Biographie

Tempest grandit à Brockley, au sud-est de Londres, dans une famille de cinq enfants, dans « un quartier pourri de la ville, mais dans une belle maison où il y avait toujours à manger »[1]. Son père, ouvrier, devient avocat criminaliste en suivant des cours du soir[2].

Pendant son adolescence, son professeur d'anglais lit ses premiers poèmes et lui conseille des livres pour l'inspirer. L'influence de ce professeur l'encourage à persévérer dans son travail d'écriture[3].

Tempest a le goût des mots et dans le contexte de son travail dans un magasin de disques, participe à des joutes verbales le vendredi soir. En 2001, Kae Tempest intègre la scène hip-hop de Londres et se produit dans la Carnaby Street, où sa fougue et son écriture sont remarquées. Avec le guitariste Archie Marsh et le batteur Ferry Lawrenson, ils sortent en 2008 l'EP Balance suivi en 2011 de l'album du même nom[4],[5]. En 2012 son premier recueil de poèmes est publié: Everything Speaks In Its Own Way.

En 2013, son recueil des textes lus sur scène Brand New Ancients (publié en français sous le titre Les Nouveaux Anciens)[6] lui vaut de recevoir le prestigieux prix de poésie [7]Ted Hughes (en)[8],[9].

Foule venue écouter Kae Tempest à la librairie Shakespeare & Co, Paris, juillet 2018.

En 2014, Tempest publie deux pièces de théâtre et l’album Everybody Down, et en 2016, l’album Let Them Eat Chaos (en clin d’œil au « Qu'ils mangent de la brioche ! », let them eat cake, attribué à tort à Marie-Antoinette)[10], et son premier roman The Bricks that Built the Houses (qui paraît en français en 2018 sous le titre : Écoute la ville tomber)[6].

En 2017, une traduction française de Brand New Ancients, par Louise Bartlett et le rappeur D' de Kabal, paraît sous le titre Les nouveaux anciens chez L'Arche Éditeur[11].

En , à l'invitation de la librairie indépendante parisienne Shakespeare and Company, Tempest fait une lecture publique d'un de ses poèmes[12].

Son troisième album The Book of Traps and Lessons, produit par Rick Rubin, sort en 2019[13].

En 2020, Tempest fait son coming out non-binaire, et annonce son nouveau prénom Kae (prononcé comme en anglais la lettre K) et sa préférence pour l'utilisation du pronom non-genré they[7],[14],[15].

En 2021, Kae Tempest reçoit le Lion d'Argent de la Biennale de Venise pour son œuvre poétique publiée en France aux éditions de L'Arche[16],[8],[17],[18].

Discographie

Œuvres littéraires

Poésie

  • 2012 : Everything Speaks in its Own Way, Zingaro Books
  • 2013 : Brand New Ancients, Picador ; en français Les Nouveaux Anciens[13], trad. Louise Bartlett et D' de Kabal, L'Arche, 2017
  • 2014 : Hold Your Own, Picador ; en français Étreins-toi, trad. Louise Bartlett, L'Arche, 2021
  • 2016 : Let Them Eat Chaos, Picador
  • 2018 : Running Upon The Wires, Picador

Théâtre

  • 2013 : Wasted, Methuen Drama ; en français Fracassés, trad. Gabriel Dufay et Oona Spengler, L'Arche, 2018
  • 2014 : Glasshouse
  • 2014 : Hopelessly Devoted, Bloomsbury ; en français Inconditionnelles, trad. Dorothée Munyaneza, L'Arche, 2020
  • 2021 : Paradise, Picador

Roman

  • 2016 : The Bricks that Built the Houses, Bloomsbury Circus ; en français Écoute la ville tomber, trad. Madeleine Nasalik, Éditions Rivages[24],[25],[26]

Essai

  • 2020 : On Connection, Faber and Faber, 2020 ; en français Connexion, trad. Madeleine Nasalik, Éditions de l'Olivier, 2021[7],[27]

Distinctions

Liens externes

Références

  1. (en-GB) Nicholas Wroe, « Kate Tempest: 'Rapping changed my life' », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  2. (en-GB) Sam Parker, Culture Editor of Huffington Post UK, « Meet Kate Tempest, The Most Exciting Young Writer In Britain », sur The Huffington Post, (consulté le )
  3. (en-GB) Claire Armitstead, « Kate Tempest wins Ted Hughes poetry prize for 'spoken story' », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  4. (en-US) « Sound of Rum », sur Sunday Best (consulté le )
  5. « Sound of Rum », sur Discogs (consulté le )
  6. Bruno Corty, « Autant en emporte la Tempest », Le Figaro, (lire en ligne)
  7. « “Connexion”, sublime chronique de renaissance signée Kae Tempest - Les Inrocks », sur https://www.lesinrocks.com/ (consulté le )
  8. « Kae Tempest, la voix non-binaire prodigieuse de la poésie », sur www.terrafemina.com (consulté le )
  9. (en-GB) Claire Armitstead, « Kate Tempest wins Ted Hughes poetry prize for 'spoken story' », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  10. « Kate Tempest, tout d’une héroïne de Dickens », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  11. « L’Arche Editeur - Publications - Catalogue des publications », sur www.arche-editeur.com (consulté le )
  12. « Kate Tempest », sur shakespeareandcompany.com (consulté le )
  13. « Kate Tempest : « Je crois à l’empathie radicale » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  14. (en-GB) Ben Beaumont-Thomas, « Kate Tempest announces they are non-binary, changes name to Kae », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  15. « La poétesse britannique non-binaire, Kate Tempest, change de prénom et devient Kae », sur Toutelaculture, (consulté le )
  16. (en) « Biennale Teatro 2021 | The 2021 Lion Awards for Theatre », sur La Biennale di Venezia, (consulté le )
  17. « La Biennale de Venise récompense Krzysztof Warlikowski et Kae Tempest », sur Toutelaculture, (consulté le )
  18. « Kae Tempest : biographie, actualités et émissions France Culture », sur France Culture (consulté le )
  19. « Everybody Down, by Kae Tempest », sur Kae Tempest (consulté le )
  20. « Bad Place For A Good Time, by Kae Tempest », sur Kae Tempest (consulté le )
  21. « Kate Tempest - 'Let Them Eat Chaos' », sur www.mercuryprize.com (consulté le )
  22. « Kae Tempest, poète non binaire », sur Télérama, (consulté le )
  23. « “The Line Is A Curve”, l’album vérité de Kae Tempest », sur Les Inrocks (consulté le )
  24. « Les grandes espérances de Kate Tempest », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  25. « Jeux de miroirs, de l’amour et du hasard : notre sélection littéraire », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  26. (en-GB) Alex Preston, « The Bricks That Built the Houses by Kate Tempest review – daring and vivid », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  27. France Inter, « CARTE BLANCHE - Kae Tempest lit un extrait de "Connexion" son nouveau livre », sur www.franceinter.fr, (consulté le )
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