Kaidan
Le mot kaidan (怪談, litt. « histoire de l'étrange, du mystérieux ») est un mot japonais qui se compose de deux kanjis : 怪 (kai) qui signifie « apparition étrange, mystérieuse, ou ensorcelante », et 談 (dan) qui veut dire « récit, narration ». « Histoires de fantômes japonais » est donc une traduction possible.
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Il fait principalement référence aux histoires d'horreur et de fantômes. Mais le terme, un peu ancien, évoque des connotations liées aux contes populaires japonais de l'ère Edo. Le kaidan a peut-être été influencé par son homologue chinois, recueil d'histoires de fantômes connus en tant que Liaozhai zhiyi.
Le terme kaidan entra dans la langue vernaculaire pendant l'époque Edo grâce à la popularité des recueils de contes hyaku monogatari (« Cent Contes ») et des rassemblements où l'on échangeait des histoires fantastiques[1], tel que le jeu hyakumonogatari kaidankai. Cette popularité, ainsi que l'arrivée de l'imprimerie, donna naissance à un genre littéraire appelé kaidanshū.
Références
- « Les Cent Contes : les histoires japonaises des terrifiantes créatures « yôkai » », sur Nippon.com, (consulté le ).
Voir aussi
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