Kanō Tsunenobu

Kanō Tsunenobu (狩野 常信) (surnom : Ukon, noms de pinceau : Yoboku, Seihakusai, Kosensō, Kōkensai, Shibiō, Kanunshi, Bokusai, Kōcho-Sanjin, Rōgōken, Sen-Oku) est un peintre japonais des XVIIe – XVIIIe siècles qui fait partie de l'École Kanō. Né en 1636, il meurt en 1713.

Kanō Tsunenobu
Quatre Sages du Mont Shang par Kano Tsunenobu, 1704.
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
狩野常信
Activités
Maîtres
Kanō Tannyū, Michishige Nakanoin (d)
Père
Enfants
Kanō Chikanobu (d)
Kanō Minenobu (d)

Biographie

Kanō Tsunenobu est disciple de son père Kanō Naonobu. Plus tard, il prend la succession de l'atelier Kanō de Kobiki-chō à Edo. En , il exécute la décoration des portes à glissière du palais impérial d'Edo. Il est attaché comme peintre au palais impérial Sentō (palais de l'empereur retiré). Sa dépouille repose au Honmon-ji, un temple de la région d'Ikegami[1].

Le fils de Tsunenobu, Kanō Minenobu (1662-1708), s'est séparé de sa propre lignée pour fonder à Edo une quatrième branche de l'école Kanō, la branche Hamano[2].


Notes et références

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol. 7, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 2-7000-3017-6), p. 693.
  • Maurice Coyaud, L'Empire du regard – Mille ans de peinture japonaise, Paris, éditions Phébus, Paris, , 256 p. (ISBN 2-85940-039-7), p. 24, 78 et 79.
  • Christine Shimizu, L'Art japonais, Paris, Flammarion, coll. « Vieux Fonds Art », , 495 p. (ISBN 2-08-012251-7).
  • Christine Shimizu, L'Art japonais, Paris, Flammarion, coll. « Tout l'art, Histoire », , 448 p. (ISBN 2-08-013701-8).

Liens externes

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