Kanako Otsuji

Kanako Otsuji (尾辻かな子), née le à Nara (Japon), est une femme politique et militante LGBT japonaise. Sénatrice d'Osaka de janvier à , elle en a été la première élue ouvertement lesbienne[1]. Elle est membre de l'assemblée préfecturale d'Osaka d' à , une des sept femmes parmi les 110 membres de cette assemblée, représentant l'arrondissement de Sakai-ku dans la ville de Sakai. Elle a été membre de la Chambre des conseillers,

Kanako Otsuji
Kanako Otsuji lors de sa campagne électorale, en juillet 2007.
Fonctions
Représentant du Japon
48e législature de la chambre des représentants du Japon (d)
Circonscription proportionnelle du Kinki (d)
depuis le
Membre de la Chambre des conseillers
-
Membre du parlement de la préfecture d'Osaka
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
尾辻かな子
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Partis politiques
Sport
Site web

En , après qu'un membre de son parti ai démissionné, elle devient la première élue lesbienne de la Diète, son terme d'élue se terminant cependant au mois de juillet. Elle est élue au cours des élections générales de 2017 et devient la première élue ouvertement gay de la Chambre des conseillers.

Biographie

Otsuji est née dans la préfecture de Nara mais grandit à Hannan (Osaka). Alors qu'elle est écolière à Kobe, elle devient championne de karaté junior, et s'inscrit ensuite à l'Université de Séoul pour étudier le Coréen et le taekwondo. En 1999 lors d'un combat elle perd contre Yoriko Okamoto par KO technique. elle retourne au Japon et s'inscrit à l'Université de Dōshisha à Kyoto, et commence à s'intéresser à la politique.

Carrière politique

Otsuji se présente aux élections en en indépendante, et devient à 28 ans la plus jeune personne jamais élue à l'assemblée d'Osaka. Elle rejoint ensuite Arc-en-Ciel et Verts, une nouvelle formation politique japonaise qui a pour objectif de développer un modèle alternatif de société basé sur l'écologie, la participativité politique et la décentralisation. Elle prend part à l'élection de 2007 de la chambre des conseillers sur la liste du Parti démocrate du Japon dans le Bloc de la Chambre des conseillers japonais pour la représentation proportionnelle (en) mais n'est pas élue. Cependant en , lorsque Kunihiko Muroi démissionne, elle reprend son mandat et devient la première personne LGBTIQ de la Diète. elle ne prend pas part aux élections de 2013 et quitte son poste en juillet de la même année.

Otsuji retourne à la Diète en , cette fois ci dans la Chambre des conseillers, qui est plus influente. En dépit du fait qu'elle termine troisième du district, elle obtient un pourcentage de voix suffisant (en) (sekihairitsu) pour venir siéger sur la liste du Parti démocrate constitutionnel (Japon) (PDC) pour le bloc de représentation de Kinki. Cette élection fait d'elle la première personne ouvertement LGBTIQ à être élue à la Chambre des conseillers du japon[2],[3],[4].

Elle s'engage en faveur du mariage homosexuel au Japon[3],[4],[5],[6] avec Taiga Ishikawa et Hakubun Shimomura tout en exprimant l'avis qu'une réforme de la constitution japonaise ne serait pas nécessaire, le mariage entre personnes de même sexe n'étant selon elle pas interdit au Japon[6].

Sources

Notes et références

  1. (en) « Ishikawa aims to become first openly gay member of Lower House », The Japan Times,
  2. « Japan’s Only Openly Gay Lawmaker Says Same-Sex Marriage Will Take Years », sur www.bloomberg.com (consulté le )
  3. (en) « Japanese MP makes waves by linking same-sex marriage to revising constitution », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « Scapegoats Not the Solution: An Interview with Otsuji Kanako », sur nippon.com, (consulté le )
  5. (en) « Japanese MP floats idea of revising constitution to allow gay marriage », sur NBC News (consulté le )
  6. (en-GB) « Japanese MP wants to reform constitution to allow same-sex marriage », sur Gay Times, (consulté le )

Article connexe

Liens externes

  • Portail de la politique
  • Portail LGBT
  • Portail du Japon
  • Portail d'Osaka et sa préfecture
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.