Karl Gustav Jung

Karl Gustav Jung, né le à Mannheim et mort le à Bâle est un chirurgien et anatomiste suisse. Il est le grand-père paternel de son homonyme, le psychiatre Carl Gustav Jung (1875-1961), fondateur de la psychologie analytique.

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Karl Gustav Jung
Portrait de Karl Gustav Jung (1794-1864).
Biographie
Naissance
Décès
(à 69 ans)
Bâle
Sépulture
Wolfgottesacker (d)
Nationalités
Formation
Activité
Père
Franz Ignaz Jung (d)
Mère
Sophie Jung-Ziegler (d)
Enfants
Ernst Jung (d)
Johann Paul Achilles Jung (d)
Parentèle
Carl Jung (petit-fils)
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Académie nationale de médecine
Alte Heidelberger Burschenschaft (d)

Résumé biographique

les bâtiments de l'ancienne université de Bâle dont Karl Gustav Jung fut le recteur.

Il est officiellement le fils du médecin catholique Franz Ignaz Jung (1759-1831) de Mayence et de Sophie Ziegler. Une version non officielle de sa filiation voudrait qu'il fût en fait un fils illégitime de Goethe[1].

Détail d'un portrait de Goethe, réalisé par Angelica Kauffmann en 1787, soit 7 ans avant la naissance de Karl Gustav Jung, qui serait selon la rumeur familiale son fils naturel.

Dans sa jeunesse, il porte un vif intérêt à la théologie protestante enseignée par Jacob Fries et Friedrich Schleiermacher[2] et se convertit au protestantisme.

Il étudie la médecine à Heidelberg où il obtient son doctorat en 1816, puis va compléter sa formation en chirurgie et en ophtalmologie à Berlin.

Il est nommé en 1822 professeur à la faculté de médecine de l'université de Bâle où il enseigne d'abord la chirurgie, l'anatomie et l'obstétrique, puis, à partir de 1854 la médecine interne.

Dans les années 1820 et 1830, il contribue de manière déterminante au développement de la faculté de médecine de Bâle, fondant, en 1824, le musée d'anatomie de l'université de Bâle (Anatomisches Museum). On lui doit aussi la rénovation de l'hôpital des Bourgeois et la fondation de l'institut pour enfants handicapés mentaux « Zur Hoffnung ».

En plus de ses activités académiques, Karl Gustav Jung a été une personnalité de la franc-maçonnerie, vénérable maître de la loge bâloise Zur Freundschaft und Beständigkeit (de), fondée sous Napoléon en 1808, et deuxième grand maître de la Grande Loge Suisse Alpina de 1850 à 1856[3].

Bibliographie

  • (de) E. Jung, Aus den Tagebüchern meines Vaters Karl Gustav Jung : 1794-1864, 1911.
  • (de) A. Burckhardt, Geschichte der Medizinischen Fakultät zu Basel : 1460-1900, 1917.
  • (de) H. M. Koelbing, « Die Berufung Karl Gustav Jungs (1794-1864) nach Basel und ihre Vorgeschichte » Gesnerus, vol. 34, 1977 p. 318-330.
  • (de) F. Rintelen, Zur Persönlichkeit Karl Gustav Jungs, Gesnerus, vol. 39, 1982, p. 237-242.
  • (de) H. Kurz, Carl Gustav Jung, 1994.

Notes et références

  1. (en) Franck McLynn. CArl Gustav Jung. St. Martin's Press, 1996. (ISBN 0-312-15491-7) Texte du chapitre 1 en ligne
  2. (en) Jay Sherry. Carl Gustav Jung, Avant-garde Conservative. Thèse à l'Université libre de Berlin, 2008. Texte disponible en ligne au format [PDF].
  3. Le Guide du Franc-Maçon. Ed. Groupe de Recherche Alpina, 1998

Source

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