Katharina Szelinski-Singer

Katharina Szelinski-Singer, née à Neusassen près Šilutė (autrefois Prusse-Orientale, Arrondissement d'Heydekrug, aujourd'hui Lituanie, Apskritis de Klaipėda) le et morte à Berlin le [1], est une sculptrice allemande.

Katharina Szelinski-Singer
Éos se lève (Eos erhebt sich), 1979-1980.
Biographie
Naissance
Décès
(à 92 ans)
Berlin
Sépulture
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Membre de
Künstlergilde Esslingen (d)

Carrière

L'artiste a été formée à la taille directe sur pierre et a obtenu le titre de Meisterschülerin[2] dans la classe de Richard Scheibe à la Hochschule der Künste (École supérieure des arts), aujourd'hui université des arts de Berlin. Peu après la fin de ses études supérieures, au milieu des années 1950, elle a bénéficié de la commande pour un monument en l'honneur des femmes des ruines (en allemand Trümmerfrauen) destiné au jardin public Hasenheide à Berlin. Cette sculpture en grès est son œuvre la plus connue placée dans un espace public. Après quelques autres commandes, d'œuvres de dimensions plus réduites, elle a vécu, de 1956 à 1956, principalement de travaux de restauration pour le château de Charlottenburg.

Cette marginale des activités artistiques établies[3] a créé, parallèlement à son activité professionnelle, un œuvre sculptée, dont elle n'a présenté que quelques exemples lors de différentes expositions collectives. Ce n'est que dans les années 1987/1988 qu'elle rencontre, grâce à une exposition individuelle avec 45 sculptures et plastiques des années 1950 à 1980 que lui consacre alors le musée Georg Kolbe à Berlin, à nouveau l'intérêt d'un public plus large.

Son œuvre comprend environ en cent sculptures et plastiques figuratives. Les figures et têtes de femmes, qui constituent la partie majeure de ses travaux, portent souvent les traits de l'artiste ou sont inspirés par des thèmes autobiographiques. Dans les années 1970 la sculptrice s'est émancipée de l'influence artistique de son professeur Richard Scheibe et a trouvé sa propre forme d'expression, en particulier avec la série de têtes (en allemand Serie Köpfe). Les historiens de l'art catégorisent l'œuvre de Katharina Szelinski-Singer dans la tradition de l'école des sculpteurs de Berlin.

Notes et références

  1. http://d-nb.info/gnd/111653495/about/html
  2. Le titre Meisterschüler peut être acquis en fin de formation et permet, dans certains établissements, la poursuite des études au-delà de la formation principale sanctionnée par le certificat de fin d'études
  3. en allemand : Außenseiterin des Kunstbetriebes − description par Helmut Börsch-Supan, dans: Katharina Szelinski-Singer: Bildhauerarbeiten. Mit Texten von Ursel Berger und Helmut Börsch-Supan. Hrsg.: Georg-Kolbe-Museum (Ausstellungskatalog), Berlin 1987, 48 Seiten, 33 Abb. (en allemand)

Bibliographie

  • Katharina Szelinski-Singer: Bildhauerarbeiten. Mit Texten von Ursel Berger und Helmut Börsch-Supan. Hrsg.: Georg-Kolbe-Museum (Ausstellungskatalog), Berlin 1987, 48 Seiten, 33 Abb. (en allemand)
  • Katharina Szelinski-Singer: Stein und Bronze. Mit Texten von Wolfgang Schulz. Eine Veröffentlichung der Stiftung Deutschlandhaus, Berlin. 1997, Katalog zur Ausstellung Deutschlandhaus, 19.10. - 14.12. 1997; Meissen, Albrechtsburg 8.2. - 13.4. 1998. 60 S. mit zahlr. Abb., teils farbig.v (en allemand)

Liens externes

  • Portail de l’histoire de l’art
  • Portail de l’Allemagne
  • Portail de la sculpture
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.