Kathleen Curtis
Kathleen Maisey Curtis, Lady Rigg ( – ) est une mycologue néo-zélandaise considérée comme la fondatrice de la pathologie végétale dans son pays.
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Naissance | |
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Décès |
(à 102 ans) Nelson |
Abréviation en botanique |
K.M.Curtis |
Nationalité | |
Formation |
Auckland Girls' Grammar School (en) Université d'Auckland (baccalauréat universitaire et maîtrise universitaire ès lettres) Imperial College London (docteur) () |
Activités | |
Conjoint |
Theodore Rigg (en) (depuis ) |
A travaillé pour |
Cawthron (en) (- |
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Dir. de thèse | |
Distinctions |
1851 Research Fellowship (en) (- Membre de la Linnean Society of London () Fellow of the Royal Society Te Apārangi () |
Premières années et éducation
Kathleen Maisey Curtis est née à Foxton, Nouvelle-Zélande le . Elle suis les cours à la Lyttelton West School de 1899 à 1902, puis entre à la Auckland Girls' Grammar School (en). Elle entre ensuite à l’Université d’Auckland, où elle obtient en 1914 sa licence en botanique. En 1915, elle termine son master en botanique, qu’elle obtient avec mention. Elle reçoit le prix « 1851 Exhibition » pour son excellence universitaire, ainsi qu’un prix de la compagnie maritime Orient Steam, qui finance son voyage à l’Imperial College London en 1915[1].
En 1919, elle devient la première Néo-Zélandaise à obtenir un doctorat en science. Ses travaux de thèse, menés à l’Imperial College London, portent sur la galle verruqueuse, une maladie infectieuse de la pomme de terre. Elle reçoit la médaille Huxley pour ces travaux, considérés comme l’une des contributions majeures en mycologie (2,3)[2],[3].
Carrière académique
Kathleen Curtis est une membre fondatrice de l’Institut Cawthron[3], au sein duquel elle réalisera l’ensemble de sa carrière. Elle rejoint le département de biologie comme mycologue en . En 1928, elle est promue à la tête du tout nouveau département de mycologie et en 1929, elle se rend à la Conférence Impériale de Mycologie à Londres[1]. Ses contributions universitaires sont reconnues lors de son élection en 1936 comme compagnon de la société royale de mycologie de Nouvelle-Zélande. Elle est la première femme à recevoir cette distinction. Elle est également élue compagnon de la Société Linnéenne de Londres pour ses contributions en botanique[1].
Entre 1921 et 1952, Kathleen Curtis publie 27 publications scientifiques en mycologie et pathologie végétale[2]. Elle décrit notamment la vesse de loup Claustula fisheri en 1926[4]. Ses travaux sur la tavelure du pommier (Venturia inaequalis) sont particulièrement important. Elle est la première scientifique en Nouvelle-Zélande à s’intéresser à la résistance des plantes face aux maladies.
Kathleen Curtis prend sa retraite en 1952[1].
Fin de vie et décès
En 1966, Kathleen Curtis épouse Sir Theodore Rigg (en), un chimiste spécialiste d’agriculture. Il décède en 1972[5].
En 1994, Colin Allen, une jeune étudiante en thèse peint un portait de Kathleen Curtis. Celui-ci est visible au quartier général de la Société Royale Néo-Zélandaise à Wellington.
À la suite du décès de Kathleen Curtis le , un service funéraire est tenu à l’église de St Barnabas de Stoke[1]. Ses cendres sont dispersées dans le cimetière de Marsden Valley[6].
Références
- (en) « Curtis, Kathleen Maisey », sur New Zealand Ministry for Culture and Heritage Te Manatu Taonga (consulté le )
- (en) « NZSM OnLine -- Ten years of New Zealand Science Monthly magazine », sur web.archive.org, (consulté le )
- (en) Thomson, A. D., « Lady Rigg - a pioneer plant scientist », New Zealand Botanical Society Newsletter., , p. 18–19 (lire en ligne)
- (en) K. M. Curtis, « The Morphology of Claustula Fischeri, gen. et sp. nov. A New Genus of Phalloid Affinity », Annals of Botany, vol. os-40, no 2, , p. 471–477 (ISSN 1095-8290 et 0305-7364, DOI 10.1093/oxfordjournals.aob.a090029, lire en ligne, consulté le )
- (en) New Zealand Ministry for Culture and Heritage Te Manatu Taonga, « Rigg, Theodore », sur teara.govt.nz (consulté le )
- « Cemeteries Database », sur information.ncc.govt.nz (consulté le )
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kathleen Curtis » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
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