Kathryn Abel

Kathryn M. Abel, membre du Royal College of Physicians et du Royal College (en), est une psychiatre spécialisée dans la schizophrénie et les développements de genre.

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Kathryn Abel
Biographie
Naissance
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Université de Manchester (depuis ), Manchester Mental Health and Social Care Trust (en) (depuis ), Manchester Mental Health and Social Care Trust (en) (depuis )
Distinctions
Fellow of the Royal College of Physicians of London
Fellow of the Royal College of Psychiatrists (d)

Responsabilités

Kathryn M. Abel est professeure de psychologie médicale et directrice du Centre for Women's Mental Health et de l'unité de recherche GM.Digital (anciennement CAMHS.Digital) de l'Université de Manchester[1],[2]. Elle est fellow du Conseil européen de la recherche et senior investigator du National Institute of Health, et ancienne membre de l'Academic Faculty Executive du Royal College of Psychiatrists (en). Elle est aussi membre du comité d'évaluation du National Institute for Health and Care Excellence (NICE) de 2008 à 2018.

Travaux de recherche

Kathryn M. Abel étudie les conditions et environnements liés à maternité et leur influence sur le développement du cerveau et ses capacités cognitives ultérieures des enfants. Elle utilise des jeux de données quantitativement importantes issues du Royaume-Uni, de Scandinavie (à partir d'un million de Suédois nés entre 1973 et 1985) et de l'Australie de l'Ouest. Ses études sur les effets du Covid-19 ont été publiées dans le Lancet. Elle collabore avec la Lata Medical Research Foundation, de Nagpur, en Inde[3]. Elle a publié The Female Mind (RCPSYH 2017) et Comprehensive Women's Mental Health. Ses publications sont disponibles sur le site de l'Université de Manchester[4].

En 2014, elle montre l'effet d'un événement externe stressant, au même titre que les guerres ou les famines, sur la santé mentale d'un enfant dans une étude publiée par le British Medical Journal. Elle montre ainsi que risque de psychose qui augmente de 84% si un enfant perd son père, sa mère, un frère ou une sœur avant l'âge de 3 ans. S'il s'agit d'un suicide, le risque est trois fois plus important si la mort survient avant l'âge de 2 ans, et deux fois si c'est après. Le risque est plus élevé s'il s'agit d'un accident plutôt que d'une maladie. Il n'y a pas d'effet avant la naissance, ce qui signifie que c'est dans les échanges avec les parents que se trouve la cause. La mort de grands-parents n'a pas d'impact sur le risque de psychose. Le risque est plus élevé pour les psychoses affectives, comme la maniaco-dépression, mais pas pour les psychoses non affectives, comme la schizophrénie[5].

Références

  1. (en) « Prof Kathryn Abel MA MBBS FRCP FRCPsych PhD - The University of Manchester », sur www.research.manchester.ac.uk (consulté le ).
  2. (en) « Kathryn Abel », sur independent.co.uk (consulté le ).
  3. (en) « Lata Medical Research Foundation » (consulté le ).
  4. (en) « Publications - Kathryn Abel » (consulté le ).
  5. Matthieu Perreault, « Le deuil en bas âge, un facteur de psychose, selon une étude », La Presse, (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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