Kati Agócs

Kati Ilona Agócs est née le à Windsor, Ontario. Elle est compositrice et enseignante en composition au Conservatoire de musique de la Nouvelle-Angleterre à Boston, Massachusetts.

Kati Agócs
Kati Agócs
Naissance
Activité principale compositrice
Style Musique contemporaine
Formation Juilliard School,
Maîtres Milton Babbitt
Récompenses Bourse Guggenheim
Site internet katiagocs.com

Éducation

Agócs fréquente la Juilliard School de New York où elle obtient une maîtrise et un doctorat sous la direction de Milton Babbitt[1]. Elle est diplômée du festival de musique d'Aspen. En 2007, elle est lauréate de la bourse de composition Leonard Bernstein décernée par le Tanglewood Music Center[2].

Carrière

En 2005, alors qu'elle vit à Budapest, Agócs décrit la scène de musique contemporaine hongroise pour la revue The Musical Times[3]. Elle organise un programme d'échange entre la Juilliard School et l'Université de musique Franz-Liszt[4]. L'hebdomadaire hongrois, Bécsi Napló reconnait sa contribution à la visibilité des compositeurs hongrois à l'étranger[5]. En 2010, elle est compositrice en résidence pour l'Orchestre national des jeunes du Canada[6].

Agócs reçoit une bourse Guggenheim en 2013[7],[8]. En 2014, l'Académie américaine des arts et des lettres lui remet le prix Arts and Letters Award in Music[9]. Son atelier de création se situe à Flatrock, Terre-Neuve, Canada.

Vie privée

Agócs est mariée au compositeur américain Robert Beaser (en).

Compositions

Agócs compose des œuvres vocales, des œuvres pour orchestre et pour musique de chambre. Elle reçoit des commandes de différents orchestres, tel l'orchestre symphonique de Toronto, celui de Windsor, de Peterborough, de la Nouvelle-Écosse, ou de Terre-Neuve.

Le Boston Modern Orchestra Project a enregistré et publié l'album The Debrecen Passion en 2016, composition pour chœur de femmes et orchestre[10]. L'album a été nommé l'un des 10 meilleurs albums classiques de l'année 2016 par le Boston Globe[11]. La chanson-titre de cet album a été nominé en 2017 par l'Académie canadienne des arts et des sciences de l'enregistrement pour un prix Juno, Composition classique de l'année[12],[13].

Agócs a écrit plusieurs articles sur la musique américaine pour la revue Tempo et a également créé une édition critique de la Symphonie en la majeur de Léopold Damrosch[14].

Œuvres solo et orchestre de chambre

  • Crystallography (soprano, flûte, clarinette, violon, violoncelle, piano et percussions) 2012 (Texte: Cristian Bök)[15]
  • Every Lover is a Warrior (Solo harpe) 2005[16]
  • Hymn (quatuor de saxophones) 2005[17]
  • Imprimatur (Quatuor à cordes n° 2) 2018[18]

Œuvres pour orchestre / grand ensemble

  • By the Streams of Babylon (Deux voix de soprano amplifiées et orchestre de chambre) 2009 (Texte: Psaume 137 en latin)[19]
  • The Debrecen Passion (Douze voix de femmes et orchestre de chambre) 2015 (Texte : poèmes de Szilárd Borbély en hongrois ; Lamentations of Mary, traduction hongroise par Ferenc Molnár [fragments]; Ana B'Choach [en hébreu]; Stabat Mater Specioso [fragments, en latin]; Thou Art a Vineyard [hymne en géorgien])[20]
  • Elysium (orchestre de chambre et son enregistré)[21]
  • Shenanigan (orchestre) 2011[22]


Notes et références

  1. (en) William Robin, « Making Milton Babbitt's Legacy less fearsome », The New York Times, (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Canadian Music Centre | Centre de Musique Canadienne, « Kati Agócs: Biography », sur musiccentre.ca (consulté le )
  3. (en) Agócs, « The mechanics of culture: new music in Hungary since 1990 », The Musical Times, vol. 147, no 1896, , p. 5–18 (DOI 10.2307/25434400, JSTOR 25434400)
  4. Juilliard Journal, October 2005, Raymond J. Lustig, « Twin Concerts Foster a New York-Budapest Exchange of New Music »
  5. (en) « Hungarian Music Week in New York », Bécsi Napló (March–April 2007), Zentralverband, vol. 1, no 1, (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Kevin Burns, « Kati Agócs and Winnipeg's New Music Festival », sur https://www.hungarianpresence.ca, Hungarian Presence in Canada, (consulté le )
  7. (en) « Kati Agócs », sur https://www.gf.org (consulté le )
  8. « The College | New England Conservatory », sur necmusic.edu (consulté le )
  9. (en-US) « 2014 Music Award Winners – American Academy of Arts and Letters » (consulté le )
  10. (en) Rosenberg, « AGÓCS The Debrecen Passion », www.gramophone.co.uk,
  11. « Top 10 classical albums », Boston Globe, (consulté le )
  12. (en) « Boston Modern Orchestra Project », Boston Modern Orchestra Project, (consulté le )
  13. (en) « 2017 Juno Nominees », Juno Award, (consulté le )
  14. Kati Agócs, Recent Researches in American Music, A-R Editions, , 200 p. (ISBN 978-0-89579-582-3, lire en ligne)
  15. (en) « The-new-music-festival-2014 » (consulté le )
  16. (en) « Kati Agócs: « John Riley » from « Every Lover is a Warrior » », sur http://www.musiccentre.ca, Canadian Music Centre (consulté le )
  17. (en) « Hymn Kati Agócs », Canadian Music Centre, (consulté le )
  18. (en-US) Andrew Travers, « Jupiter String Quartet to open Aspen Music Festival season », sur www.aspentimes.com (consulté le )
  19. « Kati Agócs performance of By the Streams of Babylon », Canadian Music Centre, (consulté le )
  20. (en-US) Samuel Kjellberg, « A Tribute to Borbély, a Poet of Our Time », sur The Boston Musical Intelligencer, (consulté le )
  21. (en) Canadian Music Centre | Centre de Musique Canadienne: Kati Agócs, « Kati Agócs: Elysium », sur www.musiccentre.ca (consulté le )
  22. (en) Canadian Music Centre | Centre de Musique Canadienne, « Kati Agócs: Shenanigan premiere », sur musiccentre.ca (consulté le )

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