Katzbalger
Le katzbalger était une sorte d'épée.
Katzbalger | |
La garde en « S » d'un katzbalger | |
Présentation | |
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Pays d'origine | Saint-Empire romain germanique |
Type | Épée |
Batailles | Guerres d'Italie |
Époque | Renaissance |
Utilisateur(s) | Lansquenet |
Accessoire(s) | Piques |
Période d'utilisation | XVe siècle→ XVIe siècle |
Poids et dimensions | |
Longueur totale | de 50 à 100 cm en moyenne |
Longueur de la lame | de 50 à 80 cm, jusqu'à 1,20 mètre |
Le mot katzbalger se traduit littéralement par « étripe chat » ou « combat de chat ». Ce nom vient de la façon de l'utiliser : lorsque le lansquenet était trop proche d'un adversaire ou que le combat virait au corps à corps, il ne pouvait utiliser son arme principale, l'espadon, trop long et lourd pour un combat rapproché. Ainsi, il tirait son katzbalger, dont les coups sont très rapides à porter. Lorsque le lansquenet tirait cette épée du fourreau, il était certain que la brutalité du duel allait en crescendo et qu'aucun des deux participant n'aurait de pitié : un combat de chat.
Le katzbalger est l'épée « courte » du lansquenet nommé aussi parfois Doppelsöldner. Le qualifier de « court » peut être dans certains cas assez déplacé, puisque si le Katzbalger commun mesurait entre 50 et 100 cm au total, certains faisaient 1,20 mètre de lame en plus d'une poignée à deux mains (mais à côté des espadons parfois flamberges qui pouvaient atteindre plus de 2 mètres, on peut imaginer la relativité du terme « court »).
Le plus fréquemment le katzbalger est court, comme sur l'image Des modèles plus longs, moins fréquents mais pas rares pour autant, ont aussi existé : , .
Le katzbalger a une lame en général comprise entre 50 et 80 cm, large et à deux tranchants parallèles, arrondie à son extrémité. Sa garde est constituée d'un simple pas-d'âne, ou souvent formée de deux quillons entortillés en « S » autour de la garde.
L'utilisation du katzbalger a cessé avec les lansquenets, à l'époque où les armes à feu ont définitivement supplanté les armes blanches. Il a été l'une des dernières épées des chevaliers à proprement parler. Du point de vue de l'utilisation théorique de l'arme, on peut le ranger dans la même catégorie que d'autres épées comme le schiavone ou le « braquemart » du XVe - XVIe siècle : une épée parfois capable d'estoc mais pas forcément, dont l'utilité était principalement la taille à bout touchant.
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