Kazushige Abe
Kazushige Abe (阿部和重), né à Higashine (préfecture de Yamagata) le , est un écrivain japonais.
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Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
阿部和重 |
Nationalité | |
Formation |
Institut japonais de l'image animée (en) |
Activités | |
Conjoint |
Distinctions |
Prix Akutagawa () Liste détaillée Prix Noma du premier roman (d) () Prix Akutagawa () Prix Sei Itō () Prix Tanizaki () |
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Biographie
Né au sein d'une famille de commerçants, il hérite de son père la passion pour la lecture, bien qu'il s'intéresse aux mangas plutôt qu'aux romans. Au même temps, il découvre le cinéma[1].
Quittant le lycée de Tateoka (Yamagata), il s'est installé à Tokyo. Diplômé de l'École de Cinéma du Japon, alors dirigée par le réalisateur Shōhei Imamura[1], il travaillait comme assistant-metteur en scène. C'est à ce temps-là où il a commencé à écrire des romans, dont La Nuit américaine, nommé d'après le film du même titre de François Truffaut[1] et publié en 1994, a reçu le prix Gunzô.
En 1997, la publication du roman Projection privée a connu un succès. Par ce livre, il a été considéré comme pionnier de la « J-Bungaku », une tendance littéraire pendant les années 1990 qui peut être traduit comme « littérature pop japonais ». En 1999, son livre Mujo no Sekai lui vaut un prix Noma[1] et cinq années plus tard, il reçoit le même prix pour ABC senso[2].
Shinsemia (Sin semillas) publié en 2004, a été unanimement salué par la presse, la critique et les lecteurs. La longue chronique de la famille Tamiya le boulanger, développée sur une petite ville qui s'appelle Jinmachi (Higashine), a souvent été comparé avec des romans de William Faulkner qui se fondent sur Yoknapatawpha ou à ceux de Gabriel García Márquez qui se développent à Macondo. Il a été aussi influencé par des écrivains japonais comme Kenzaburō Ōe ou Kenji Nakagami. Le nom de la ville Jinmachi (神町) veut dire « ville (町) de dieu (神) ». Pour ce roman, l'auteur gagne le prix Ito Sei et le Mainichi Publishing Culture Award[1].
La même année, Kazushige Abe gagne le prix Akutagawa pour le roman Grande Finale[1].
Désormais, il publie non seulement des romans mais aussi des critiques cinématographiques.
Liste des œuvres traduites en français
- 1997 : Projection privée (インディヴィジュアル・プロジェクション), roman traduit par Jacques Lévy, Actes Sud (collection "Lettres japonaises"), 2000 ; 10/18 (collection "Domaine étranger"), 2005.
- 2001 : Nipponia Nippon (ニッポニアニッポン), roman traduit par Jacques Lévy, Editions Philippe Picquier, 2016.
- 2003 : Sin Semillas (シンセミア), roman traduit par Jacques Lévy, Editions Philippe Picquier, 2013 ; Picquier poche, 2016.
Notes et références
- « Kazushige Abe talks about his own works in Thailand (Part 1) », sur www.wochikochi.jp (consulté le )
- « Kazushige Abe | AUTHOR | Translation Works | Japanese Literature Publishing Project:JLPP », sur www.jlpp.go.jp (consulté le )
Liens externes
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