Kegon
L'école Kegon (華厳, prononcé [kegõɴ] ou, dans certains dialectes, [keŋõɴ]) ou Kegon-shū (littéralement « École de la guirlande de fleurs ») est une des six écoles de Nara, suivant le bouddhisme[1]. Elle tire son nom de l'Avataṃsakasūtra (Kegonkyō en japonais) sur lequel se base son enseignement. Elle est la version japonaise de la branche Huayan du bouddhisme chinois, transmise au Japon par l'intermédiaire de la tradition coréenne Hwaom.
Pour les chutes dans le parc national de Nikkō, dans la préfecture de Tochigi au Japon, voir Chutes de Kegon.
Histoire
L'étude du huayan au Japon commence en 736[2] quand le prêtre et érudit Rōben (良辯 ou 良弁, d'abord un moine de tradition Hossō-shū) invite Shinshō ou Shinjō (審祥, Shen-hsiang ou Shenxiang en chinois et Simsang en coréen) à commenter l'Avataṃsakasūtra au Kinshōsen-ji (金鐘山寺, aussi 金鐘寺 Konshu-ji ou Kinshō-ji), puis au Tōdai-ji qui le remplace.
Le Kegon-shū sera popularisé au Japon par Myōe (明惠), qui mélangera ses doctrines à celles du Vajrayāna et de Gyōnen (凝然) et contribuera grandement à l'établissement de la lignée Tōdai-ji de l'école, qui deviendra l'une des « Six écoles de la capitale du Sud » (南都六宗, Nanto roku shū, Nara étant nommée « capitale du Sud » à l'époque).
Notes et références
- A Dictionary of Buddhism par Damien Keown publié par Oxford University Press, (ISBN 9780192800626), page 140
- « Kegon-shū » dans Philippe Cornu, Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme, Paris, Editions du Seuil, 2006, p. 308
Voir aussi
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kegon » (voir la liste des auteurs).