Kelkel

Kelkel, parfois orthographié Kel-kel est un mouvement politique du Kirghizistan, qui a pris naissance le , afin d'agir au cours de la Révolution des tulipes. Il joua un rôle important dans la fuite d'Askar Akayev[1] qui fut renversé le .

KelKel
Histoire
Fondation
Cadre
Pays

Son nom signifie Renaissance[2]. Parmi ses leaders sont des activistes comme Abraliev Kazbek[3] ou Nazik[4]. Le mouvement, parmi des dizaines d'autres dans le pays, a bénéficié de l'aide de la fondation Soros[5].

Son programme officiel était de « sauver et restaurer la démocratie sur le chemin de laquelle le Kirghizistan en 1991-1995 » [6]. Le mouvement déclarait aussi lutter pour l'idée de démocratie et de société civile, et pour le pluralisme des idées.

Créé sur le modèle d'autres mouvements comme Kmara, qui a joué le même genre de rôle en Géorgie, ou Otpor et Pora, organisations plus importantes et plus influentes[7], Kelkel utilise notamment la même signalétique du poing tendu[8]. Lié à de nombreuses organisations américaines également en relation avec ses modèles[9], Kelkel n'est toutefois pas en contact avec ces derniers[10]. Inspiré par les théories de révolution non-violente inventées par Gene Sharp, il a fortement contribué a renverser le régime de Askar Akaïev, qui d'ailleurs tenta en de créer un mouvement similaire (nom, logo etc.) mais pro-gouvernemental[11].

Voir aussi

Notes et références

  1. Regulating Revolutions in Eastern Europe: Polyarchy and the National Endowment for Democracy
  2. Mamat fait la révolution avec KelkelNous essayons de rassembler les jeunes dans une association. Elle s’appelle Kelkel. Cela signifie "renaissance" en kirghize. Pendant la manifestation, nous leur expliquons nos idées et nous les invitons à nous rejoindre.
  3. Chief coordinator at KelKel Youth Movement
  4. From west to east, rolling revolution gathers pace across the former USSRKazbek, a young Kyrgyz democracy activist, had been an election observer in Ukraine and witnessed first-hand the tactics used to mobilise opposition protests there. Returning to Kyrgyzstan, he co-founded a youth movement, Kelkel, (Renaissance) modelled on Otpor (Resistance), the Serbian group that helped to topple Slobodan Milosevic and spawned similar movements in Georgia and Ukraine.
  5. Report 2005Youth Forum of the 33rd General UNESCO Conference (Paris, France) October, invitation
  6. Who is KelKel?Although it has evolved during the campaigning season as a natural reaction to the government's unjust infractions in election registration, Kelkel's broader mission is to rescue and restore democracy, democracy that Kyrgyzstan was on the way to, in 1991-1995.
  7. (en) Lincoln A. Mitchell, The Color Revolutions, University of Pennsylvania Press, , 243 p. (lire en ligne), « Electoral Breakthroughs », p. 69
  8. Les révolutions de couleur en Eurasie
  9. (en) George N. Katsiaficas, Asia's Unknown Uprisings : People power in the Philippines, Burma, Tibet, China, Taiwan, Bangladesh, Nepal, Thailand and Indonesia, 1947-2009, vol. 2, PM Press, , 520 p. (ISBN 978-1-60486-488-5, lire en ligne), p. 418
  10. (en) Sally Cummings, Domestic and International Perspectives on Kyrgyzstan’s ‘Tulip Revolution’ : Motives, Mobilization and Meanings, Routledge, , 166 p. (ISBN 978-1-317-98966-0, lire en ligne)
  11. La révolution inachevée Dès la création de KelKel - « En vieux kirghiz, précise Alisher, ça veut dire renaissance ou encore par analogie nouvelle époque » - le régime a lancé une organisation du même nom, censée pulvériser la vraie.
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