Kim Koo
Kim Koo, Kim Ku ou Kim Gu (hangeul : 김구, hanja : 金九, né à Haeju le , mort le ) est un résistant coréen à l'occupation japonaise de la Corée (1910-1945) et un homme politique coréen.
Dans ce nom coréen, le nom de famille, Kim, précède le nom personnel.
Kim Koo 김구 - 金九 | |
Fonctions | |
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6e président du gouvernement provisoire de la République de Corée | |
– (8 mois et 5 jours) |
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Vice-président | Kim Kyu-Sik |
Prédécesseur | Hong Jin |
Successeur | Yi Dongnyeong |
10e président du gouvernement provisoire de la République de Corée | |
– (8 ans, 4 mois et 11 jours) |
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Prédécesseur | Yi Dongnyeong |
Successeur | Syngman Rhee (en tant que président de la Corée du Sud) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Hwanghae, royaume de Corée |
Date de décès | |
Lieu de décès | Séoul, Corée du Sud |
Nationalité | Corée du Sud |
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Présidents du gouvernement provisoire de la République de Corée | |
Son nom de naissance est Kim Chang-su (김창수, 金昌洙), et il est largement connu sous le surnom de Paikbum (백범, 白凡)[1]. À dix-huit ans, il est l'un des dirigeants de la révolte du Donghak en 1894, au cours de laquelle il lance une attaque contre les soldats japonais au fort de Haeju[2].
S'engageant dans la lutte antijaponaise, il participe au soulèvement du 1er Mars 1919 avant de s'exiler en Chine et de participer au gouvernement provisoire coréen établi à Shanghai. Il a été le sixième et dernier président du gouvernement provisoire coréen en exil. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il engage aux côtés des Alliés l'armée de libération de Corée[3].
Refusant la division de la Corée après 1945, il tient une conférence pour l'unification à Pyongyang avec le futur président nord-coréen Kim Il-sung. En 1948, il échoue à être élu président de la République contre Syngman Rhee. Kim a été assassiné en 1949 à son bureau par Ahn Doo-hee (en). Ahn Doo-hee a ensuite avoué avoir agi sur ordre de la police secrète sud-coréenne[4]. La Central Intelligence Agency (CIA, États-Unis) aurait aussi été impliquée selon l'historien américain d'origine coréenne Bang Sun-ju, qui se fonde sur un document des services secrets américains déclassifié, sans qu'il soit exclu que le meurtrier ait agi personnellement[5].
Kim Ku est l'un des rares nationalistes coréens respecté tant en Corée du Nord qu'en Corée du Sud[6].
Œuvres
- Le journal de Paikbum (Baikbeom ilji, 백범일지, 白凡逸志)
- Dowaeshilga (도왜실기, 屠倭實記)
Références
- Doh Jin-Soon, Kim Koo - Das Tagebuch von Baekbeom, Hamburg: Abera Verlag 2005. (ISBN 3-934376-70-3). Traduction en allemand du Baekbeom ilji.
- Biographie sur le site Kimsoft.
- Source : Doh Jin-soon, cité en référence ci-dessus.
- Encyclopaedia of Modern Asia.
- Sur ce point, voir aussi la présentation de l'histoire de la Corée sur le site du Premier ministre sud-coréen www.opm.go.kr.
- Source : le site internet kimsoft.
- Article de l'agence sud-coréenne Yonhap reproduit sur le site Kimsoft www.kimsoft.com).
- Site Kimsoft.
Liens externes
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kim Koo » (voir la liste des auteurs).
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