Kirsten Hansteen

Kirsten Hansteen est née à Lyngen, dans le comté de Troms, en Norvège. Ses parents étaient Ole Christian Strøm Moe (1866-1907) et Gerda Sophie Landmark (1871-1934)[1]. Son père meurt alors qu'elle n'a que quatre ans et sa mère déménage avec ses cinq enfants à Kristiania (aujourd'hui Oslo)[1]. Elle passe l'examen artium en 1921 et étudie ensuite l'allemand et le norvégien à l'université d'Oslo[1].

En 1930, elle épouse l'avocat Viggo Hansteen (1900-1941), qui est exécuté en 1941 pendant l'occupation de la Norvège par l'Allemagne nazie[1]. Elle édite le journal de résistance clandestine et féministe Kvinnefronten (Le front des femmes) pendant l'occupation allemande[1].

Après la libération de la Norvège à la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle cofonde la revue Kvinnen og Tiden avec Henriette Bie Lorentzen (1911-2001)[1]. Lorentzen et Hansteen sont corédactrices en chef de cette revue publiée de décembre 1945 à 1955[1]. Kirsten Hansteen est également membre du Parlement norvégien, élue dans le comté d'Akershus, en tant que représentante du Parti communiste norvégien de 1945 à 1949[1]. Entre le 25 juillet et le 5 novembre 1945, elle est ministre consultative au ministère des Affaires sociales, dans le gouvernement du Premier ministre Einar Gerhardsen[1], ce qui fait d'elle la première femme membre d'un gouvernement en Norvège (la première femme ministre de plein exercice sera Aaslaug Aasland en 1948).

À partir de 1959, elle travaille à l'université d'Oslo en tant que bibliothécaire, jusqu'à sa retraite en 1970[1]. Elle est décédée le 17 novembre 1974 à Oslo[1].

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