Kobayashi Kiyochika

Kobayashi Kiyochika (小林 清親) (né le et mort le ) est un artiste japonais du style ukiyo-e durant l'ère Meiji.

Kobayashi Kiyochika
Gravure sur bois représentant Nicolas II de Russie en plein cauchemar. Kobayashi Kiyochika, 1904 ou 1905.
Naissance
Décès
(à 68 ans)
Tokyo-fu
Nom dans la langue maternelle
小林清親
Nationalité
Activités
Maîtres
Mouvement

Biographie

Kobayashi Kiyochika.

Kiyochika est surtout connu pour ses dessins de scènes des environs de Tokyo qui reflètent la transformation due à la modernité. Il est décrit comme « le dernier maître important de l'ukiyo-e et le premier artiste remarquable du Japon moderne »... [ou, peut-être] une survivance anachronique d'un temps éloigné, un héros mineur dont les efforts pour adapter l'ukiyo-e au monde nouveau du Japon Meiji ne furent pas suffisants »[1].

Fils d'un officiel du gouvernement, Kiyochika est fortement influencé par l'art occidental qu'il étudie auprès de Charles Wirgman[2]. Nombre de ses travaux sont également imprégnés de la gravure, de la lithographies et des photographies occidentales qui se généralisent au Japon durant l'ère Meiji. Kiyochika étudie aussi l'art japonais auprès des grands artistes que sont Kawanabe Kyōsai et Shibata Zeshin[3].

Ses estampes sur bois se distinguent de celles du début de la période Edo puisqu'il y incorpore non seulement des styles mais aussi des thèmes occidentaux lorsqu'il représente l'introduction à Tokyo d'éléments tels que des voitures à chevaux, les tours horloge et les chemins de fer[3]. Ses estampes montrent l'influence considérable des paysages de Hokusai et de l’œuvre de Utagawa Kuniyoshi, mais l'influence occidentale n'en est pas moins indiscutable. Pour l'essentiel, ce sont des images beaucoup plus sombres et qui partagent de nombreuses caractéristiques avec les lithographies et gravures occidentales de l'époque.

Ses estampes sont imprimées principalement de 1876 à 1881 ; toute sa vie, Kiyochika continue à publier des impressions ukiyo-e mais il crée aussi de façon intensive des illustrations et des esquisses pour les journaux, les magazines et les livres. Il produit également un certain nombre d'estampe représentant des scènes de la guerre sino-japonaise et de la guerre russo-japonaise[3].

Bibliographie

  • Boscaro, Andrea; Franco Gatti and Massimo Raveri. (1990). Rethinking Japan: Literature, Visual Arts & Linguistics. New York: St. Martin's Press. (ISBN 0-312-04819-X, 978-0-312-04819-8, 0-312-04820-3 et 978-0-312-04820-4); OCLC 21523936
  • Richard Douglas Lane. (1978). Images from the Floating World, The Japanese Print. Oxford: Oxford University Press. (ISBN 0-19-211447-6 et 978-0-19-211447-1); OCLC 5246796
  • Merritt, Helen and Nanako Yamada. (1995). Guide to Modern Japanese Woodblock Prints, 1900-1975. Honolulu: University of Hawaii Press. (ISBN 0-8248-1732-X, 978-0-8248-1732-9, 0-8248-1286-7 et 978-0-8248-1286-7); OCLC 247995392

Liens externes

Notes et références

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