Kobo (rappeur)

Kobo, de son vrai nom Kobo Redson, est un rappeur belge né à Bruxelles le 2 juillet 1992.

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Kobo
Naissance

Bruxelles
Nom de naissance
Kobo Redson
Nationalité
Belge
Activité
rappeur

Une écriture à l'encre du réel

Kobo nous délivre à travers ses morceaux une réalité sombre et dure. Des morceaux comme "Baltimore" dépeignent la vie des "quartiers" où l'argent et la violence sont les maitres mots. Kobo a beau choisir ses mots avec soin, d'une voix douce et posée, on sent chez lui un tiraillement permanent entre ce qu'il voudrait être et la réalité[1]..

Partagé entre la Belgique et le Congo, il assiste là-bas aux pillages et autres violences des groupes armés qui sévissent dans le pays. « À 4 ou 5 ans, c’est particulier quand même… Le fait d’être confronté très jeune à des évènements violents, ça a forgé une partie de mon identité. Tu découvres directement une autre facette de l’être humain : d’un côté, il y a tes parents qui te chérissent et te donnent plein d’amour, et de l’autre, il y a de choses atroces qui te frappent à la figure. Et on vit avec[2]. »

Un univers lyrique

Cependant, même face à cette violence humaine, Kobo à su crée un univers très lyrique et poétique. Aussi bien dans ses paroles très imagés, sa voix douce et amer en même temps, ainsi que ses instrumentales douces et reposantes mais qui n'oublient pas d'appuyer une certaine tristesse dans la mélodie pour appuyer les propos du rappeur. De plus son univers poétique et dur se retrouve aussi dans son imagerie avec des clips comme Nostalgie et Succès. Pour Nostalgie x Succès[3], Kobo s’est ainsi associé au réalisateur Antoine Besse et s’est envolé pour le Congo (son pays d’origine) afin de tourner un court-métrage de sept minutes avec des acteurs locaux. “Ça faisait presque dix ans que je n’y étais pas retourné. Beaucoup de choses ont changé entretemps, j’ai parfois eu l’impression de marcher sur mes souvenirs, mais ça m’a permis de me rappeler qui j’étais vraiment. Avec la vie que je mène à Bruxelles, j’avais fini par perdre le sens de tout ça, mais là, le fait de mettre un peu de ma culture en avant et de retrouver le pays, j’ai eu l’impression d’être en phase avec moi-même[1].”

On sent donc très bien se tiraillement de Kobo entre la vie qu'il à vécu et sa personnalité d'artiste qui lui permet de s'échapper quelques instant de cette dur réalité. Cela le démarque de bon nombre d'autres rappeurs. je ne me la joue pas artiste, j’en suis vraiment un, au point d’approcher la musique sous différents angles chaque jour. Parfois, j’écris ou je fais du son, d’autres fois, je tourne des clips ou des courts-métrages. Tout se mélange, c’est très bien[1].

Notes et références

  1. Maxime Delcourt, « Kobo, la face sombre du rap belge - Les Inrocks », sur https://www.lesinrocks.com/ (consulté le )
  2. « Noir c’est noir, mais Kobo a de l’espoir », sur YARD - Be There. Speak Right. Do Good, (consulté le )
  3. « Kobo - Nostalgie x Succès (Official Video) » (consulté le )
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