Kodjo Eboucle
Kodjo Eboucle[1] est un acteur ivoirienné le à Abidjan, en Côte d'Ivoire et mort le 27 septembre 1999. Ancien étudiant de l’INA (aujourd’hui INSAAC[2]), et stagiaire à l’École supérieure d’Art dramatique de Strasbourg en France, il devient plus tard professeur de théâtre « expression corporelle » et metteur en scène à l’INSAAC[1].

Naissance | Abidjan |
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Décès |
(à 53 ans) |
Nom de naissance |
Kodjo Eboucle |
Nationalité |
Films notables |
Amaniè Abusuan Ablakon |
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Biographie[1]
Kodjo Eboucle est un amoureux du septième art. Il effectue ses études primaires à Grand-Lahou de 1956 à 1963, puis le secondaire à Dimbokro de 1964 à 1967. Il entre à l’INA « aujourd’hui INSAAC » en 1968 pour faire du théâtre, et y demeure jusqu’en 1972 avant d’aller effectuer un stage d’une année à l’École normale supérieure d’Art dramatique de Strasbourg en France. De retour au pays, il devient professeur de théâtre « expression corporelle » et metteur en scène à l’INA et à l’INSAAC.
La carrière artistique de cet acteur débute très tôt; jouant, dans le cadre de ses études, dans de nombreuses pièces montées par la troupe de l’INA dont "Le lion ou la perle" de Wole Soyinka, "L’œil" de Bernard Zadi, "Thôgô-Gnini" et "Béatrice du Congo" de Bernard Dadié, "La tragédie du roi Christophe" d’Aimé Césaire, etc.
Intéressé aussi par la télévision, il présente de nombreux sketchs dans l`émission "Palabres sous le baobab". Il joue également au cinéma, souvent les beaux rôles comme dans le court métrage Amaniè de Roger Gnoan M’bala (1972),Abusuan de Henri Duparc (1972) et dans le burlesque long métrage Ablakon (1985) de Roger Gnoan M’bala dont il obtint deux prix de la meilleure interprétation masculine au Fespaco en1985 et aux Journées cinématographiques de Carthage en 1986 en interprétant, le rôle d’un faux aviateur escroc.
Kodjo Ebouclé est un artiste exerçant plusieurs disciplines que ce soit au théâtre comme comédien ou metteur en scène de théâtre, ou comme acteur de cinéma. Il est le premier régisseur de film ivoirien, participant à ce titre à la réalisation de nombreux films dont "Les guérisseurs" et "Tanoé des lagunes" de Sidiki Bakaba, et « L’aventure ambiguë » de Jacques Champreux.
Le gouvernement ivoirien lui décerne, en 1990, la médaille d’Officier de l’Ordre du mérite culturel.
Kodjo Ebouclé meurt le 27 septembre 1999, et pour lui rendre hommage, les organisateurs du concours panafricain de court métrage "Clap Ivoire", attribuent son nom au Grand Prix de ce concours, dès la première édition en 2002[3].
Théâtre
- 1970 : Le lion ou la perle[4] de Wole Soyinka
- 1970 : L'Œil de Bernard Zadi Zaourou
- 1971 : Thôgô-Gnini[5] de Bernard Dadié
- 1971 : La Tragédie du roi Christophe d' Aimé Césaire
- 1972 : Béatrice du Congo[6] de Bernard Dadié
Filmographie
- 1972 : Amanie (court-métrage)
- 1972 : Abusuan film de Henri Duparc
- 1986 : Ablakon film de Roger Gnoan M'Bala
Notes et références
- « Kodjo Ebouclé », sur abidjan.net
- « Portail INSAAC », sur insaac.edu.ci
- Palais de la culture Abidjan, « Kodjo Ebouclé », sur abidjan-palaisdelaculture.net (consulté le )
- Wole Soyinka, « Le lion et la perle », sur etudier.com.
- Hassan I. KINDO, « LE PERSONNAGE DE MONSIEUR THOGO-GNINI DANS « MONSIEUR THOGO-GNINI » de Bernard B. DADIE », sur hassankindo.canalblog.com.
- Bernard B. Dadié, « Béatrice du Congo », sur africultures.com.
- CHEICKNA D. Salif, « le togolais joel tchedre remporte le grand prix kodjo-eboucle », sur fratmat.info, (consulté le )
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