Kokor Hekkus
Kokor Hekkus est un des personnages de fiction de La Geste des Princes-Démons écrite par l'écrivain américain Jack Vance. Il apparaît exclusivement dans La Machine à tuer.
Kokor Hekkus. | |
Personnage de fiction apparaissant dans La Geste des Princes-Démons.. |
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Origine | Inconnue. Probablement Thamber. |
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Sexe | Masculin |
Espèce | partiellement humain. |
Caractéristique | Apparence variable et indéterminée. De taille un peu supérieure à la moyenne et d'apparence souple et en forme, il est âgé d'environ trois siècles. |
Créé par | Jack Vance |
Romans | La Machine à tuer |
Prince-Démon et Kourgarou
Kokor Hekkus est l'un des puissants cinq Princes-Démons qui ont autrefois ravagé la colonie de Mount Pleasant sur laquelle vivait Kirth Gersen. Et même parmi ces derniers, il est probablement le plus diabolique, le plus inaccessible et le plus fantastique. Même si les quelques rares personnes qui l'ont rencontré sont en désaccord sur son apparence physique, il s'avère néanmoins qu'il a laissé l'impression d'un homme à la volonté de fer, peut-être un peu fou, mais avec une maîtrise de soi étonnante. Généreux avec ses collaborateurs fidèles et cruel avec ses adversaires, les deux sans restrictions, il ne connaît d'autre loi que celle du plus fort : la sienne. La CCPI (Compagnie de Coordination de Police Intermondiale) a fort à faire avec lui, car si des dizaines de systèmes seraient prêts à payer pour avoir sa tête, Kokor Hekkus lui lance la brigade de défouinage avec passablement de succès sur leur agents.
Il a écrit un livre sur la peur et les manières de l'exercer, il dit notamment : "C'est une erreur que de considérer la peur de la mort comme la forme de terreur la plus extrême", alors que lui-même a plus peur de sa mort que toute autre chose. Il tire son nom d'une machine qu'il a fait fabriquer, un bourreau de métal qui pousse un cri terrifiant lorsqu'il abat sa victime d'un coup mortel.
C'est aussi un des légendaires Kourgarous, un être qui prélève la substance vitale qui lui manque sur de jeunes hommes et femmes. Ces organes arrangés d'une certaine manière particulièrement horrible permettent d'obtenir une glande qui produit une substance source de la vie éternelle de son utilisateur. Et en effet, après trois siècles - au moins - de vie, Kokor Hekkus ne donne pas l'impression de se fatiguer, au contraire.
Nombreuses identités
Ses goûts d'aventures et sa recherche constante de plaisir et d'autre sensations l'ont poussé à prendre de très nombreuses identités. Pour se déguiser, il utilise une série de masques faciaux, en réalité de véritables visages de chairs et de peau qui lui permettent de prendre toutes les apparences qu'il souhaite. Pour renforcer le déguisement, il change sa tenue vestimentaire, sa manière de parler, jusqu'aux maniérismes poussés qu'il change d'un personnage à l'autre pour renforcer la supercherie.
Il est Bill Windle lorsqu'il s'agit de traiter des affaires d'envergure sur la planète du Mal avec "Mr Hoskins". Pour effectuer des enlèvements et marchander avec les ateliers mécaniques Patch sur Krokinole, il se fait passer pour Seuman Otwal, son propre compromettant. Sur Thamber, en plus de son identité de Kokos Hekkus qu'il utilise ouvertement, il joue aussi le rôle de Franz Paderbuch un jeune noble arrogant. Mais avant cela, il a aussi joué avec succès sur plusieurs générations les rôles des successifs seigneurs de Misk et de Vadrus qui sont pourtant rivaux.
La fin de Kokor Hekkus
La fin de Kokor Hekkus s'initialise lorsqu'il s'entiche d'Alusz Iphigenia Eperje-Tokay. Celle-ci au contraire n'éprouve que répugnance pour lui et va se réfugier à Interéchanges en mettant pour son propre gage la somme colossale de 10 000 000 000 d'UVS. Kokor Hekkus entreprend alors une centaine d'enlèvements rançonnés pour financer son rachat. Mais Kirth Gersen qu'il a préalablement envoyé à Interéchange a fait brièvement sa connaissance, et quand il apprend comment fabriquer des faux billets, il paye son gage et ensuite celui d'Alusz Iphigenia.
Ils vont alors sur Thamber, conduits par les indications d'Alusz. Gersen parvient à désarmer Franz Paderbuch lorsqu'il essaye pour la première fois sa machine en forme de terrible Dnazd. Gersen ayant participé à sa fabrication, il en connaissait les failles et n'a aucune peine à en prendre possession. Paderbuch est alors emprisonné. Mais Gersen finit par découvrir son imposture en étudiant les modifications de son comportement à l'égard d'Alusz Iphigenia sous son apparence du prince Sion Trumble. Gersen le démasque alors (au sens propre et au figuré) et l'abat sans pitié, c'est la fin du Prince-Démon.
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