Koumela
Koumela est un village du Cameroun se situant dans le département de Boumba et Ngoko, au sein de la région de l'Est. Il se trouve plus précisément dans l'arrondissement de Salapoumbé et dans la commune de Bangando[1]. C'est un village riverain de la forêt communale et il est traversé par une route reliant Yokadouma à Moloundou-ville.
Koumela | |
Administration | |
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Pays | Cameroun |
Région | Est |
Département | Boumba-et-Ngoko |
Démographie | |
Population | 1 230 hab. (2005) |
Population
En 2005, le village de Koumela comptait 1230 habitants dont 619 hommes et 611 femmes.[1]
Histoire
Aux temps des colons, le village de Koumela était considéré comme un important lieu de transit et était nommé par les Anglais "the middle road", les habitants du village ont transformé ce nom, dans leur langue locale en "Mindourou". Par la suite, les marchands ont une fois de plus transformé le nom de ce village en "Brazzaville", ce qui avait créé des confusions avec d'autres lieux de la République du Congo. C'est pour ce faire, que l'administration de ce village a réuni les habitants afin de décider du nom que prendrait leur village. Ils ont décidé de l'appeler Koumela en référence au premier chef de ce village qui portait ce nom. [2]
Origines et ethnies
Le village de Koumela compte parmi les villages traditionnels d'origines de la commune de Bangando.
Au sein de ce village, on retrouve principalement, comme personnes ayant une résidence définitive, les Baka qui sont un groupe ethnique dit "transversal" occupant tous les villages et qui peuvent en changer sans avoir à réaliser un protocole spécifique. Koumela est un lieu de diversité car en plus on y retrouve des personnes provenant d'origines ethniques différentes comme : les Bangando, les Mbomam, les Mbimo...
De plus, on y retrouve différents clans qui sont nommés par le nom de l'animal ou de l'aliment qui lui est interdit de manger :
- Bo dawa : ils sont interdits de manger du singe,
- Bo foloh : ils sont interdits de manger de l'éléphant,
- Bo gréa : ils sont interdits de manger du potamochère,
- Bo bikoh : ils sont interdits de manger du céphalopode à dos jaune,
- Bo wé : ils sont interdits de manger du varan,
- Bo napkali : ils sont interdits de manger de la canne à sucre.[2]
Agriculture
Koumela fait partie des villages qui à l'origine cultivaient du café, mais les planteurs ont pour la plupart abandonnés leur plantations pour changer d'agriculture à cause de la chute du prix mondial du café.
Désormais, il est plus commun et rentable pour les habitants de ce village de pêcher, faire de la chasse de commerce et à la culture vivrière.[2]
Éducation
Dans le village de Koumela se trouve une école primaire publique mais les enfants peuvent se voir recevoir une éducation scalaire jusqu'à la classe de CM2. Cette école regroupait en 2011, 5 classes avec donc 5 enseignants et environ 229 élèves. S'y trouve aussi un établissement d'enseignement privé composé d'un seul enseignant ayant une mission catholique.[2]
Infrastructures
Koumela dispose d'une auberge situé au carrefour libongo constituée de 5 chambres. Les équipements sont : une toiture en natte et les mûrs en bois, les toilettes sont communes et externes.[2]
Notes et références
- « Répertoire actualisé des villages du Cameroun, Troisième Recensement Général de la Population et de l'Habitat du Cameroun » », Volume IV, Tome 07, , p. 100 (lire en ligne)
- « Rapport de l'étude socio-économique des 06 villages riverains de la forêt communale de Salapoumbé. », Centre technique de la forêt communale, , p. 14, 16, 20, 22, 30, 32, 46 (lire en ligne)
Annexes
Bibliographie
- Dictionnaire des villages de Boumba-Ngoko, ORSTOM, no 39, , 34 p., [lire en ligne]
- Plan communal de développement de Salapoumbé, PNDP, , 145 p.
Liens externes
- Salapoumbé, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC)
- Portail du Cameroun