Krach boursier de 2001-2002
Le Krach boursier de 2000-2002, qualifié aussi de « krach boursier rampant », a été marqué par les faillites ou sauvetages in extremis de grandes sociétés comme Enron, Worldcom, Vivendi ou France Télécom.
Au-delà de l’éclatement de la bulle Internet, le krach a touché les entreprises qui étaient soupçonnées de pratiques comptables opaques et de surendettement, dans tous les secteurs. En France, le CAC 40 perd 21,9 % en 2001 et 33,75 % en 2002, alors que les années 1999 et 2000 avaient vu un afflux très important d'argent dans les sicav boursières. Démarré dès , le krach boursier a duré trois ans. D'un record historique le à 6 944,77 points, le CAC 40 est tombé à 2 401,15 points le .
L'origine
L'entrée en bourse le de l'éditeur de logiciels américain Netscape a marqué le début de l’« exubérance irrationnelle » sur les marchés boursiers, selon le président de la Réserve fédérale américaine Alan Greenspan[1]. Dès novembre, sa capitalisation dépassait celle de Delta Air Lines. La bulle Internet va prendre toute sa dimension plus tard, au cours des années 1999 et 2000. L’indice Nasdaq 100, regroupant les 100 principaux ténors de l’informatique américaine, parmi lesquels Intel, Microsoft, Oracle, Dell, ou Yahoo, a ainsi progressé de 85 % en 1999. L'indice Nasdaq qui regroupe plusieurs milliers de sociétés et les principales valeurs technologiques de la Silicon Valley, a été multiplié par 3,5 entre 1998 et 2000, pour atteindre un plus haut historique de 5 048,62 points le .
Les cinq phases successives du krach
Septembre 1999 à mars 2000, la phase d'emballement
La hausse des cours qui a marqué la bulle Internet s'est accélérée au cours de ses six derniers mois, prenant une dimension ultra-spéculative : les investisseurs ne prennent plus la peine de choisir les entreprises, ils achètent en bloc des indices boursiers comme le NASDAQ-100 ou le CAC 40. En janvier 2000, le rachat de Time Warner par AOL est perçu comme "le succès annoncé de la nouvelle économie sur l'ancienne"[2]". Le concept de TMT est utilisé pour englober les sociétés des secteurs médias, télécoms et technologie, qu'elles soient perdantes ou gagnantes des évolutions technologiques. Cette accélération paraît fragile, voire suspecte, à une partie des analystes et des économistes, mais la hausse des cours est tellement rapide que même les investisseurs pessimistes hésitent à vendre, en se disant qu'il sera toujours temps de le faire plus tard.
Avril 2000 à octobre 2000, la phase d'alerte
En , deux événements surviennent : l'action France Télécom gagne 20 % en une seule journée à l'annonce de l'introduction en bourse de Wanadoo, écart qui révèle des contradictions dans son activité, et le PDG de Global Crossing Robert Annunziata quitte l'opérateur télécoms seulement un an après son arrivée. Global Crossing passe de 61 dollars à 25 dollars en quelques semaines, car une levée de fonds de 2,5 milliards de dollars, exigée par les banquiers a échoué, la moitié des titres n'étant pas acceptés par le marché. C'est un premier choc pour les investisseurs, d'autant que le principal actionnaire Gary Winnick, ex-associé de Michael Milken lors de la crise des junk bonds, a revendu ses actions. Le Global Crossing change à nouveau de PDG. Les analystes prévoient un creusement de sa perte 2001, à 2,56 dollars par action, six fois plus (37 cents par action) qu'en 2000. Une concurrence très forte est apparue sur les réseaux de fibre optique, les plus récents comme ceux de LD Com ou COLT Technology Services étant plus rapides que le grand réseau racheté à prix d'or, 12 milliards de dollars, par Global Crossing lors de son OPA de sur Frontier Communications.
Malgré cette phase d'alerte, les bourses mondiales vont rester pendant six mois sur leurs « plus hauts » historiques. Le CAC 40 va même toucher un record le à 6 944,77 points. Les grandes fusions et acquisitions continuent[3]. Le montant de l'acquisition d'Orange par France Télécom est ainsi élevé, 50 milliards d'euros, soit 264 milliards de francs, en plus des 19,4 milliards, destinés à éponger la dette d'Orange, et des 43 milliards servant à payer la licence UMTS d'Orange en Grande-Bretagne. En a lieu la fusion de Vivendi avec Seagram et Canal+, dont une partie seulement est payée en titres, car les actionnaires de Seagram ont obtenu une clause discrète les protégeant en cas de baisse de l'action Vivendi.
Novembre 2000 à novembre 2001, la phase d'aveuglement
Les difficultés de Global Crossing ont mis la puce à l'oreille des investisseurs : l'effondrement des prix va ruiner les multiples opérateurs télécoms qui ont investi dans des réseaux par des acquisitions financées à crédit : d'autres faillites sont à prévoir. Mais peu d'opérateurs profitent du fait que les cours de bourse sont encore élevés pour tenter de se désendetter par une augmentation de capital. L'incertitude politique, sur fond d'élection présidentielle américaine le , s'achève lorsque le président George W. Bush prend ses fonctions en janvier 2001, puis nomme la républicaine Laura Unger à la tête de la SEC dès février. Dans un premier temps, les attentats du 11 septembre 2001 ont sérieusement inquiété les investisseurs. Jusqu'à fin septembre, les cours des principales bourses mondiales plongent[4]. Mais ensuite, les opérations financières de fusion et acquisition se poursuivent. Début , le français Vivendi annonce qu'il va racheter le réseau de télévisions câblées américaines USA Networks, alors qu'il a déjà dépensé 5 milliards de dollars pour racheter ses propres actions après le . Les faillites d'opérateurs télécoms se sont pourtant déjà multipliées : Winstar Communications en , Viatel en et Global TeleSystems (GTS) en .
Décembre 2001 à février 2003, la phase de colère
Puis c’est l’annonce de la faillite du groupe de négoce en énergie Enron, en , et celle de son auditeur comptable, Arthur Andersen qui contribuent à la panique. Kenneth Lay, le PDG d’Enron, avait créé plus de 3 000 sociétés offshores dans les îles Caïmans, les Bermudes ou les Bahamas, afin de présenter des bilans comptables favorables.
Les actionnaires se rendent compte que « les assemblées générales ont été perverties par un système qui favorise l’esbrouffe, le clinquant, le marketing de bas étage, aux dépens de la réalité des comptes », selon un haut dirigeant d’un groupe international d’audit[5]. À partir de , la plupart des actionnaires se « demandent si les comptes présentés par les entreprises sont justes et sincères[4]. » Le , le Nasdaq américain a atteint son cours le plus bas depuis six ans et affiche une chute de 78 % de sa valeur par rapport à son record historique au-dessus de 5 000 points, touché en [6]. En France, les analystes se voient reprocher d’avoir soutenu Jean-Marie Messier[7].
À partir de mars 2003, la phase de reprise
La guerre en Irak qui démarre en mars, après des mois de préparatifs, se révèle courte et sans résistance, l'armée de Saddam Hussein fuyant ou se rendant, même si une guérilla va ensuite se développer pendant des années. Rassurée, la bourse repart en deux fortes hausses consécutives, juste après le point bas de 2 401,15 points touché le , d'autant qu'un certain nombre de solutions sont apportées aux problèmes financiers ayant dégoûté les investisseurs, en particulier celui du conflit d'intérêts posé par les recommandations d’analystes financiers. L'accord amiable du 28 avril 2003 à Wall Street[8] est imposé à dix grandes banques de Wall Street par le procureur de l'État de New-York Eliot Spitzer[9]. Vivendi passe ses comptes à la paille de fer en annonçant en mars, une perte comptable de 23 milliards d'euros, la plus importante jamais enregistrée par une société française. Dès le , France Télécom avait fait de même, en annonçant une perte comptable de 20,7 milliards d'euros[10]. Tous deux ont entre-temps décidé des cessions d'actifs pour alléger leur endettement, Vivendi étant le plus actif des deux sur ce front, alors que France Télécom est recapitalisé de 15 milliards d'euros dont 9 milliards par l'État.
Les critiques contre les analystes, les stock-options et les agences de notation
Le ressentiment accumulé par les actionnaires contre certaines pratiques financières explique l'ampleur et la durée du krach, près de trois ans, alors qu'il faut du temps pour que se mettent en place des réformes ou des sanctions.
Stock-options
En France, le magazine L'Expansion révèle que les stock-options représentent 3,9 % du nombre des actions en circulation du CAC 40, beaucoup de dirigeants d'entreprise les ayant exercées en 2001[11]. Lors de l'enquête sur la faillite frauduleuse d'Enron, les enquêteurs découvrent que le PDG Kenneth Lay a vendu pour plus de 300 millions de dollars en actions Enron de 1989 à 2001, la plupart provenant de stock option. Entre septembre et , il a vendu une grande quantité d'actions Enron, alors que leur valeur était en train de décliner, tout en encourageant ses employés à s'en procurer, prétendant que leur valeur rebondirait.
Après le krach boursier de 2001-2002, plusieurs grandes sociétés, comme Microsoft, BNP Paribas ou Daimler-Chrysler, ont annoncé qu'elles renonçaient à distribuer des stock-options à leurs salariés[12].
Les agences de notation
Les agences de notation se voient reprocher par les directions des groupes les plus endettés de dégrader leurs notation, ce qui fait chuter les cours car les actionnaires prennent au sérieux les risques de faillite. Ces derniers reprochent aux agences de notation d'avoir pris trop tard en compte l'endettement excessif des sociétés et facilité des acquisitions à prix excessif, en pleine bulle spéculative.
Les abaissements de notation ont effectivement été tardifs et très progressifs. En février 2001, Standard & Poor's et Moody's abaissent à nouveau la note de Deutsche Telekom, British Telecom et France Télécom, de A à A-, dernière étape avant la relégation dans la division inférieure B. Le point culminant de la dégradation de la note de France Télécom n'a été atteint que le lorsque a dégradé l'entreprise à Baa3, le dernier rang supérieur à celui de "junk bonds". Le l’agence de notation financière a ainsi abaissé de deux crans la notation sur France Télécom et sa filiale Orange, en jugeant que les deux opérateurs ne « génèreront pas suffisamment de cash-flow à court terme » pour juguler une dette qui s’élevait à plus de 60 milliards d’euros à la fin 2001 et avait ensuite continuée à augmenter du fait des difficultés de MobilCom. Le titre plonge sous la barre des 9 euros. Son président, Michel Bon, accuse alors Moody's « d'aggraver la situation financière du groupe en lui fermant l'accès aux marchés »[13]. Une semaine plus tard, le , l'agence de notation financière dégrade la note de Vivendi Universal, également au dernier avant celui de junk bond. Le lendemain, le titre perd 26 %, et son président, Jean-Marie Messier, est acculé à la démission[14].
Les analystes financiers
Les recommandations d’analystes des grandes banques d’affaires témoignent de conflits d’intérêts évident pendant et après la bulle internet, qui sont mis au jour par l'enquête de la SEC, le gendarme de la bourse américaine et celle du procureur de l'État de New-York Eliot Spitzer. L'accord amiable du 28 avril 2003 à Wall Street vise à remédier à ces problèmes, pour sanctionner les abus mais sans passer devant un tribunal[15]. Il est imposé aux dix grandes banques de Wall Street par le procureur de l'État de New-York Eliot Spitzer[9]. En France, les analystes se voient reprocher d'avoir soutenu Jean-Marie Messier[7]. La SEC américaine a déclenché des poursuites contre l’ex-PDG le , qui visent aussi son ex-directeur financier Guillaume Hannezo, mais sans aboutir[16]. Ils étaient accusés d’avoir « commis plusieurs infractions au droit fédéral » américain des valeurs mobilières. Des analystes sont aussi accusés d'avoir abusivement soutenu France Télécom, dont l'action avait culminé à 190 euros. La presse se fait alors l’écho des objectifs de cours de 220 euros de certains analystes au plus fort de la bulle Internet, au moment où la société procède à des acquisitions à l’étranger[17]. L’action France Télécom, introduite en bourse en 1997 lors de la privatisation au prix de 27 euros, tombe début 2003 à seulement 6 euros, obligeant l'État français à apporter 9 milliards d'euros pour garantir le succès d'une augmentation de capital de 15 milliards d'euros.
Spécificité française
Même si les actions de technologie sont moins nombreuses en France, le krach est aussi important qu’aux États-Unis. Le CAC 40 perd 60 %, entre son pic du et le . Il cède 18 % sur le seul mois de juillet. Les trois sociétés les plus touchées sont les trois plus endettées : France Télécom, Vivendi et Alcatel perdent chacune plus de 90 % en 2002. Vivendi annoncera en une perte comptable de 23 milliards d’euros, la plus importante jamais enregistrée par une société française. Dix mois plus tôt, le PDG Jean-Marie Messier déclarait qu'elle allait « mieux que bien » et coupait les budgets publicitaires au Monde, tout en l'attaquant en diffamation[18], lui reprochant d'avoir révélé le que Vivendi avait « frôlé la cessation de paiement à la fin 2001 »[19]. Messier démissionne le , remplacé par Jean-René Fourtou qui écrit le aux actionnaires avoir trouvé la société "au bord de la cessation de paiements"[20] information qu'il confirmera au tribunal de New York[21].
Après les attentats du 11 septembre 2001, Vivendi avait racheté pour 5 milliards d'euros de ses propres actions[22], ce qui est interdit durant les 15 jours précédant une publication de résultats. Le groupe tente avec beaucoup de difficulté de les revendre le , révèle l'Agence France-Presse[23]. Les actions sont vendues en dessous du prix minimum de 60 euros[24] exigé par l'assemblée générale. Entre-temps, Vivendi s'est créé d'autres besoins de trésorerie : elle a racheté le USA Network pour 10,3 milliards de dollars "en partie par échange d'actions"[25]. En annonçant l'opération, Messier lance une polémique sur la fin de l'exception culturelle française, qui ne suffit pas à lui rallier les milieux d'affaires, même si l'action prend 5,9 %, six jours après un communiqué assurant que les "discussions ne déboucheraient en aucun cas sur la création de la moindre action"[26], publié en réaction à un article du New York Post sur une transaction imminente, pour 13 à 19 milliards de dollars, qui avait fait chuter l'action Vivendi de 4,4 %[27]. Le , Vivendi confirme qu'il n'a émis que 27,6 millions d’actions pour cette opération, soit moins de 1,6 milliard de dollars, et dépensé 1,6 milliard de dollars en liquide en 2002[28], l'essentiel de l'acquisition étant financé en liquide dès la fin du mois de .
Début janvier, une note interne de la direction de la trésorerie, réclame "très vite une émission obligataire de 2,5 à 3 milliards pour consolider la structure financière du groupe", mais l'opération est annulée à la mi-janvier[24].
En , l'AFP révèle une note sur Vivendi d'Édouard Tétreau, analyste au Crédit lyonnais, titrée "La Fin d'Une Exception". Il évoque, parmi plusieurs scénarios, la cession d'une partie de la filiale Vivendi Environnement ou le départ du PDG[29]. Six mois plus tard, la presse révèlera qu'un mandat pour cette cession avait été confiée en mars à la Deutsche Bank, qui avait perdu de l'argent en janvier en se dévouant pour conserver les actions dont la bourse ne voulait plus[24].Jean-Marie Messier soupçonne ensuite un piratage du vote électronique lors de l'assemblée générale du , car la participation dépasse 20 % contre pas plus de 5 % habituellement[30]. L'abstention est élevée sur une motion proposant la création de nouvelles stock-options représentant 5 % du capital, violemment critiquée par Colette Neuville, présidente de l'Association de défense des actionnaires minoritaires (Adam), dans un entretien au quotidien Le Monde. Le dividende, dont le paiement était prévu le , est effectué sur un compte bloqué, sans acompte, car la somme s'élève à 1,09 milliard d'euros. Colette Neuville s'était interrogée sur la possibilité de le verser compte tenu des difficultés financières. En échange de son maintien, Edgar Bronfman et Jean-Louis Beffa, premiers actionnaires, ont accepté la création de nouvelles stock-options[24]. Le , l'agence de notation Moody's a abaissé la note de crédit du groupe, soulignant que, "une fois le dividende payé, le groupe n'avait plus de trésorerie significative".
Reconnu coupable en à New York de communication financière trompeuse ayant ruiné ses actionnaires[31], Vivendi était passible selon Maxime Delespaul, le principal avocat des plaignants français de dédommagements pouvant aller jusqu'à 9 milliards de dollars, dans le cadre d'une class action, mais le juge américain chargé du dossier a exclu de la procédure les détenteurs de titres cotés en France[32]. Vivendi a estimé que ce jugement "a pour effet d'éliminer plus de 80 % des dommages et intérêts potentiels"[33].
Conséquences économiques et comparaisons historiques
Le krach boursier de 2001-2002 était l’un des pires de l’histoire, sur la durée. Moins rapide que le krach d'octobre 1987, ses effets sur l'économie furent moins longs et persistants que ceux du krach de 1929, car les banques étaient plus importantes et résistèrent mieux aux faillites d'opérateurs télécoms.
Certains économistes[Qui ?] estiment que le krach boursier de 2001-2002 s'apparente en fait au Krach de 1847, qui avait été marqué par la spéculation sur une myriade de sociétés de chemin de fer, en France comme en Angleterre. Les investissements opérés dans les opérateurs télécoms sont gelés entre 2000 et 2002 mais reprennent ensuite, une fois les faillites réglées : les réseaux des sociétés en faillite sont récupérés par les concurrents et une partie des salariés qui avaient perdu leur emploi réembauchés.
L'une des conséquences est l'abaissement à un niveau exceptionnellement bas des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine, à seulement 1 %, dès la fin de l'année 2002, afin de permettre aux banques de résister à la crise. La Réserve fédérale américaine sera critiquée pour avoir ensuite attendu la mi-2004 pour les remonter à nouveau, tandis que la Banque centrale européenne a pêché par le même excès[réf. nécessaire], en attendant 2006 pour remonter ses taux directeurs, eux aussi très bas.
Le krach boursier de 2001-2002 eut des effets limités sur l’économie des grands pays développés, dans la mesure où la correction boursière était jugée inéluctable par de nombreux observateurs politiques et économiques[Qui ?]. Ainsi en France, le taux de chômage qui était de 9,8 % en 2000 avait même baissé à 8,7 % en 2002[34]. Selon les économistes, le krach de 2001-2002 a eu pour principale conséquence de détourner les investisseurs de la bourse et les amener à privilégier l’immobilier.
Articles connexes
Notes et références
- Le Temps des turbulences, par Alan Greenspan, chez Jean-Claude Lattès (2006), page 217
- « Les mensonges de la bourse », par Vincent Almond, 2003, Éditions du Seuil, page 97
- « Rachat d'Orange : France Télécom déboursera 325 milliards de francs », par Didier Géneau et Guillaume Deleurence, dans 01 Informatique du 30/05/2000
- « Les mensonges de la Bourse », par Vincent Almond, 2003, Éditions du Seuil, page 64
- « Les mensonges de la Bourse », par Vincent Almond, 2003, Éditions du Seuil, page 121
- « 2008 L'année du krach: Premiers enseignements d'une crise », par Bruno Colmant et Chantal Samson
- "Analyste : Au cœur de la folie financière", par Édouard Tétreau, 2005
- « Enquête sur le krach des analystes financiers », dans LEXPRESS.fr, du 12/12/2002]
- "The WorldCom Wall Street connexion"
- « Avec 20,7 milliards d'euros de pertes, France Télécom préfère parler de l'avenir », par Arnaud Devillard, dans 01net du 05/03/2003
- « Les mensonges de la bourse », par Vincent Almond, 2003, Éditions du Seuil, page 133
- "Interdire les stock-options", par Nicolas Cori dans Libération du 6 novembre 2006
- [« Dégradé par Moody's, France Télécom poursuit sa chute en bourse », par L'Expansion, le 24/06/2002]
- « Bienvenue chez Moody's, le tribunal des PDG », par Marc Michaux, dans L’Expansion du 01/11/2002
- « ENQUÊTE, SUR Le krach des analystes financiers », dans LEXPRESS.fr, du 12/12/2002
- "Lettre ouverte aux bandits de la finance", page 364, par Jean Montaldo, chez Albin Michel, 2009
- "Le Marché aux voleurs", par Jean Montaldo, chez Albin Michel, 2003
- La Face cachée du Monde, par Philippe Cohen et Pierre Péan, page 432, 2003, Éditions des Mille et une nuits]
- Les mystères de Vivendi, par Martine Orange dans Le Monde, 15 mai 2002
- Message aux actionnaires et salariés de Jean-René Fourtou le 19 août 2002
- "Vivendi : Colette Neuville s'oppose à "une discrimination inadmissible entre les actionnaires", interview de Colette Neuville par François Berthon en avril 2009 dans TradingSat
- "La nouvelle affaire Messier", dans Le Point du 15 avril 2003
- Une faillite française, par Martine Orange et Jo Johnson, Albin Michel, 2003
- "Messier, le feuilleton de la fin", dans Le Monde du 4 septembre 2002
- "Jean-Marie Messier s'offre USA Network Vivendi toujours plus américain", dans Le Soir du 18 décembre 2001
- "Mise au point de Vivendi Universal sur USA Networks du 11 décembre 2001"
- Vivendi Universal «discute» avec USA Networks, sur le site cnetfrance.fr du 12 décembre 2001
- Communiqué officiel de Vivendi
- un anticonformiste au service des patrons, sur le site hebdo.nouvelobs.com
- "Suspectant un piratage des votes, Vivendi Universal reconvoque une AG", par Clarisse Jay et Delphine Cuny, dans La Tribune du 29 avril 2002
- "Procès : Vivendi épinglé, Jean-Marie Messier blanchi", dans Le Figaro du 29 janvier 2010
- Victoire judiciaire pour Vivendi : les actionnaires français exclus, par l'AFP du 23 février 2011
- Vivendi: les actionnaires français exclus de la procédure américaine", dans L'Expansion du 23 février 2011
- Le mythe de la finance : Essai sur l'extase de la valeur par Christophe Gaudin, page 268
Bibliographie
- "Lettre ouverte aux bandits de la finance", page 364, par Jean Montaldo, chez Albin Michel, 2009
- « Les mensonges de la Bourse », par Vincent Almond, 2003, Éditions du Seuil
- Portail de l’économie
- Portail de l’histoire
- Portail des États-Unis
- Portail des risques majeurs