Léon-Albert Terrier

Léon-Albert Terrier (1893-1957) est un ecclésiastique français qui a été successivement évêque de Tarentaise (1938-1944), puis de Bayonne (1944-1957).

Léon-Albert Terrier
Fonctions
Évêque diocésain
Diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron
-
Évêque catholique
-
Évêque de Tarentaise
-
Louis Termier (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 63 ans)
Nationalité
Activité
Autres informations
Religion
Consécrateurs

Biographie

Origine et formation

Léon-Albert Terrier est né à La Balme-de-Sillingy, en Haute-Savoie, le [1].

Ses parents, Joseph et Marie-Félicité, sont cultivateurs et il est le dernier de leurs neuf enfants[1]. La famille est catholique et il compte, du côté de sa mère, un oncle prêtre et quatre tantes religieuses. Un de ses frères deviendra prêtre lui aussi.

Il commence ses études à la chartreuse de Mélan[1]. À l'automne 1911, ayant décidé de devenir prêtre, il entre au grand séminaire d'Annecy[1]. Il est appelé au service militaire en 1913[1], et sera ensuite engagé pendant la guerre, blessé puis, une fois rétabli, participant à la bataille de Verdun ; il est ensuite envoyé à Salonique.

C'est après la fin de la guerre qu'il retourne terminer ses années au séminaire.

Il est ordonné prêtre le [2] et il est nommé à Saint-Gingolph[1] ; il sera professeur au grand séminaire d'Annecy. Secrétaire diocésain des Œuvres et aumônier d'Action catholique, en 1925[1], curé-archiprêtre (curé plébain) de Cluses, en 1934[1].

Épiscopats

Il est choisi, par le pape Pie XI, comme évêque de Tarentaise le et consacré à ce titre le [1] par l'évêque d'Annecy, Mgr du Bois de la Villerabel[2]. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il apporte son aide à la jeunesse et à la résistance locale[1].

Le , il est transféré au siège épiscopal de Bayonne[2],[3].

Léon-Albert Terrier meurt le [2], à Bayonne[3].

La ville de Moûtiers lui rend hommage en inaugurant, en 1998, une place à son nom[1].

Armoiries

Léon-Albert Terrier porte D'azur à l'étoile rayonnante d'argent, et une onde du même en pointe ; au chef de gueules à la croix d'argent[3].

Il prend pour devise l'expression Eamus Ad Vuam[3].

Notes et références

  1. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 545.
  2. (en) Fiche, sur le site catholic-hierarchy.org.
  3. Hubert Lamant-Duhart, Armorial du Pays Basque ou Recueil des notices et armoiries des maisons, familles, villes et communautés de Basse-Navarre, Labourd et Soule, des vallées du Baztan, Cinco Villas, Santesteban, Erro, Aezkoa, Urrobi, Salazar et Roncal, des villes d'Irûn, Fontarabie, Saint-Sébastian et de la vallée d'Oyarzun, et des principales maisons et familles d'Alava, Biscaye, Guipuzcoa et Haute-Navarre, J. & D. Ed, , 442 p. (ISBN 978-2-84127-121-4), p. 405.

Voir aussi

Bibliographie

  • Evêque du mouvement : Léon-Albert Terrier (1893-1957) de Hyacinthe Vulliez, préface de Roger Etchegaray, 18 mai 2006

Liens externes

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