Léon Durand (évêque)

Léon Durand, né à Oran le et mort le dans la même ville, est un évêque catholique français, évêque d'Oran de 1920 à 1945.

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Léon Durand
Biographie
Nom de naissance Léon Marie Joseph Durand
Naissance
Oran
Ordination sacerdotale
Décès
Oran
Évêque de l'Église catholique
Consécration épiscopale
par le Cardinal Louis-Joseph Maurin
Dernier titre ou fonction Évêque d'Oran
Évêque d'Oran
Évêque auxiliaire de Marseille
Évêque titulaire de Tricomia

« Veritatem in charitate cum Maria matre Jesu ».
.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Premières années

Léon Durand est né à la Ferme Saint-Joseph, commune d'Oran le . Ses parents s'étant établis à Marseille, il entre au Grand séminaire de cette ville avant d'intégrer l'Université grégorienne de Rome. Il y obtient un doctorat en philosophie, théologie et en droit canonique.

Il est ordonné prêtre en la Basilique Saint-Jean-de-Latran le . De retour à Marseille, il est nommé chapelain à la Basilique Notre-Dame-de-la-Garde en 1905, puis professeur au Grand séminaire de Marseille en 1906.

Pendant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé et devient aumônier militaire. Il est sacré évêque auxiliaire auprès de Mgr Joseph Antoine Fabre le dans la cathédrale Sainte-Marie-Majeure de Marseille.

Évêque d'Oran

Le , le pape Benoît XV le nomme évêque d'Oran où il arrive le . Sous son épiscopat, le diocèse d'Oran se développe : plus de 50 églises s'élèvent sous son impulsion ou celle des prêtres du diocèse. Il agrandit le séminaire diocésain et organise les mouvements d'Action catholique qu'il multiplie : maison des œuvres, soupe populaire, Conférences Saint-Vincent-de-Paul, congrégations des enfants de Marie.

Il fait élever la statue de Jeanne d'Arc devant la cathédrale d'Oran (aujourd'hui à Caen). Il fait également le vœu d'élever une basilique à Santa-Cruz en 1939 en l'honneur de Notre-Dame du Salut mais sa mort le l'empêche de voir aboutir le projet.

Il est inhumé dans le caveau de sa cathédrale le .

Armes

D'azur à une "navicelle" (barque) au naturel, avec 7 rames et une ancre du même, chargée à la proue d'une colombe tenant en son bec un rameau d'olivier (le tout d'argent) et habillée d'une voile aussi d'argent chargée d'un cœur enflammé de gueules entouré de 7 roses (?) de même et attachée à un lis tigé au naturel, ladite navicelle voguant sur une mer agitée aussi au naturel.

Notes et références

    Bibliographie

    • Jacques Gandini (préf. monseigneur Lacaste), Eglises d'Oranie : 1830-1962, Calvisson, J. Gandini, , 495 p. (ISBN 978-2-906-43101-0)
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