Léonard-Philippe Rivet

Léonard-Philippe, baron Rivet (, Brive - , Brive), est un homme politique français.

Léonard-Philippe Rivet
Fonctions
Président du Conseil général de la Corrèze

(4 ans)
Prédécesseur Antoine-Sébastien Lavialle de Masmorel
Successeur Jean-Charles Rivet
Maire de Brive-la-Gaillarde

(2 ans et 14 jours)
Prédécesseur Gabriel Males
Successeur Jérôme Malerbaud
Député français

(3 ans, 3 mois et 12 jours)
Élection 21 juin 1834
Circonscription 2e collège électoral de la Corrèze
Groupe politique Doctrinaires
Prédécesseur Antoine-Sébastien Lavialle de Masmorel
Successeur Antoine-Sébastien Lavialle de Masmorel

(2 mois et 1 jour)
Élection 5 juillet 1831 (invalidé)
Circonscription 2e collège électoral de la Corrèze
Groupe politique Doctrinaires
Prédécesseur Louis Joseph Alexis de Noailles
Successeur Antoine-Sébastien Lavialle de Masmorel
conseiller général de la Corrèze

(6 ans)
Circonscription Canton de Brive-la-Gaillarde
Prédécesseur Antoine de Toulzac
Successeur Jean-Charles Rivet
Biographie
Titre complet Baron Rivet
Date de naissance
Lieu de naissance Brive-la-Gaillarde
Date de décès (à 84 ans)
Lieu de décès Brive-la-Gaillarde
Nationalité française
Parti politique Droite
Père François Rivet
Mère Anne Reynal
Conjoint Geneviève de Gilibert
Enfants Jean-Charles Rivet
Louise Rivet
Profession homme politique
Distinctions Officier de l'Ordre de la légion d'honneur

Biographie

Fils de Libéral-François Rivet, avocat au parlement, et de Anne-Cécile Raynal, il était, avant la Révolution, avocat au parlement de Bordeaux,

Capitaine commandant d'un corps d'infanterie et d'artillerie à l'armée de l'Ouest en , adjoint à l'état-major général de l'armée des Pyrénées-Orientales (pluviôse an II), administrateur des pays conquis en Catalogne jusqu'à la paix avec l'Espagne (22 frimaire an III), il devint procureur général du département de la Corrèze en vendémiaire an IV, et président de l'administration municipale de Brive en l'an V.

Nommé, en prairial an VI, commissaire du Directoire près les tribunaux civil et criminel de la Corrèze, il fut obligé de donner sa démission par défaut d'âge. Le Consulat l'appela aux fonctions de préfet de la Dordogne le 11 ventôse an VIII où il est décrit comme "honnête et juste, mais sévère et rigoureux dans son administration[1]", et l'Empire, à celles de préfet de l'Ain le .

Membre de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII, chevalier en 1808, puis baron de l'Empire le , il reçut l'ordre d'évacuer Bourg à l'approche de l'ennemi en 1814, qui nomma à sa place Sérand, conseiller de préfecture.

Le baron Rivet demanda sa réintégration au gouvernement provisoire, mais les députés de l'Ain s'y opposèrent, en écrivant au ministre que « ce magistrat inaccessible et dur envers ses administrés avait perdu l'estime et la confiance générale. » Rentré à Bourg pour reprendre ses fonctions en , Rivet dut entrer en lutte contre Sérand qui refusait de lui remettre les lettres adressées au préfet ; le comte d'Artois le nomma alors préfet de la Dordogne. Aux Cent-Jours, il passa à la préfecture du Cher le , fut révoqué le suivant, et vécut dans la retraite.

Élu, le , député du 2e collège de la Corrèze (Brive), il soutint de ses votes le nouveau gouvernement, opina avec la majorité conservatrice, obtint sa réélection, le , et échoua au renouvellement du .

Notes et références

  1. "Souvenirs d'un médecin de Paris", de François-Louis Poumiès de la Siboutie (1789-1763), 1910, Paris, Librairie Plon, page 58.

Sources

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