Léonce-Émile Durand-Savoyat
Léonce-Émile Durand-Savoyat est un avocat et homme politique français né le à Monestier-de-Clermont (Isère) et mort le à Grenoble.
Pour les articles homonymes, voir Durand-Savoyat et Durand.
Léonce-Émile Durand-Savoyat | |
Fonctions | |
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Député 1885-1889 Sénateur 1891-1903 | |
Gouvernement | IIIe République |
Groupe politique | GD |
Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Résidence | Isère |
Biographie
Inscrit au barreau de Grenoble en 1869, il s'intéresse très vite à la vie politique et devient conseiller municipal de Grenoble en 1874. Propriétaire terrien dans le Vercors, il devient maire d'Autrans en 1884, il est aussi conseiller général du canton de Monestier-de-Clermont de 1880 à 1903 et vice-président du conseil général de l'Isère.
Il est élu député le , et vote notamment pour l'expulsion des princes en 1886, pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse et pour les poursuites contre le général Boulanger. En , il renonce à se représenter au profit de son cousin James Durand-Savoyat.
À la faveur d'une élection partielle, il est élu sénateur le . Son mandat est renouvelé le . Il s'inscrit au groupe de l'Union républicaine et appartient à diverses Commissions spéciales. Membre du Conseil supérieur de l'agriculture, il est l'auteur d'une proposition de loi relative aux Chambres de commerce et aux Chambres consultatives des arts et manufactures (1895) et établit le rapport sur cette proposition (1896) ainsi que le rapport sur la proposition de loi relative à la liberté de réunion et de correspondance des Chambres de commerce (1896).
Il présente un rapport pour avis sur la proposition de loi relative à l'importation et à l'exportation des blés et farines et à la création de bons d'importation.
Il intervient dans la discussion du projet de loi ayant pour objet de porter de 2500 à 3000 l'effectif des étalons entretenus dans les dépôts du service des haras (1892), des conclusions du rapport de la Commission chargée d'examiner les modifications à introduire dans la législation et dans l'organisation des divers services concernant le régime fiscal de l'Algérie (1894), du projet de loi concernant la réforme de l'impôt sur les boissons (1896), de la proposition de loi ayant pour objet la réforme de l'impôt des prestations (1897).
Il intervient également dans la discussion de divers budgets : Travaux publics (1895), Finances (1896), Agriculture (1897, 1901).
Il meurt au cours de son mandat en 1903 à l'âge de 56 ans. Son éloge funèbre est prononcé à la séance du par le Président Armand Fallières.
Une rue porte son nom à Grenoble depuis le .
La famille Durand-Savoyat
Son oncle est le député Napoléon Durand-Savoyat, né le , élu député à l'Assemblée constituante du par les électeurs de l'Isère et réélu à l'Assemblée législative du .
Napoléon a trois fils : Oscar, né en 1828 à Seyssins, Maximilien, né en 1833 à Avignonet et James, né le à Mens, qui est également député de 1889 à 1893 et sénateur de 1891 à 1903. Il meurt à Monaco le .
Notes et références
- Paul Dreyfus, Les rues de Grenoble, Éditions Glénat, p. 95
- « Léonce-Émile Durand-Savoyat », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Léonce-Émile Durand-Savoyat », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
- Commune d'Autrans : budget additionnel de 1898 présenté par Émile Durand-Savoyat, Bibliothèque municipale de Grenoble. Côte U9504
- Durand-Savoyat signa des documents officiels comme sa profession de foi de sénateur en 1891 ou ses rapports sur les budgets d'Autrans avec Émile comme prénom. Le dictionnaire des parlementaires et certains ouvrages utilisent le prénom Léonce-Émile.
Liens externes
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