L'Analphabète qui savait compter
L'Analphabète qui savait compter (suédois : Analfabeten som kunde räkna) est un roman de l'écrivain suédois Jonas Jonasson paru dans sa langue d'origine le . Traduit en plusieurs langues, il a été un best-seller en Suède, en Allemagne et en Suisse.
L'Analphabète qui savait compter | ||||||||
Auteur | Jonas Jonasson | |||||||
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Pays | Suède | |||||||
Genre | Roman | |||||||
Version originale | ||||||||
Langue | Suédois | |||||||
Titre | Analfabeten som kunde räkna | |||||||
Éditeur | Piratförlaget (sv) | |||||||
Date de parution | 25 septembre 2013 | |||||||
Version française | ||||||||
Traducteur | Carine Bruy | |||||||
Éditeur | Presses de la Cité | |||||||
Date de parution | 17 octobre 2013 | |||||||
Nombre de pages | 475 | |||||||
ISBN | 978-2258097063 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Résumé
Le roman raconte les aventures de Nombeko et des frères Holger, qui cherchent un moyen de se débarrasser d'une bombe atomique capable de détruire tout ce qu'il y a dans un rayon de cinquante-huit kilomètres.
L'Analphabète qui savait compter suit d'abord l'histoire de Nombeko, une orpheline noire née en 1961 à Soweto, un des plus grands ghettos d'Afrique du Sud. Elle commence sa vie en travaillant très jeune comme videuse de latrines, elle est autodidacte et apprend à compter grâce aux tonneaux qu'elle manipule. Son intelligence lui permet de devenir chef d'une équipe de videurs de latrines. Elle apprend à lire grâce à un homme instruit nommé Thabo mais obsédé sexuel. Après la mort de Thabo, poignardé, elle s'empare de ses diamants et part pour Johannesbourg. Après avoir été renversée sur un trottoir par une voiture conduite par un ingénieur saoul, Engelbrecht Van der Westhuisen, elle est jugée coupable par un tribunal pour ce geste et doit entrer au service de ce dernier pendant sept ans. Durant cette période, elle travaille en tant que femme de ménage et en profite pour s'instruire dans la librairie de l'ingénieur, qui travaille sur le développement d'une bombe atomique (ou censé, car il est incompétent et n'est à ce poste que parce qu'il a acheté son diplôme). Sept bombes sont produites au lieu des six prévues. Quelques années plus tard, Nombeko s'échappe de chez l'ingénieur grâce au Mossad qui entre-temps a exécuté l'ingénieur et se retrouve, par un grand hasard, en Suède avec un colis de huit cents kilogrammes contenant la dernière bombe atomique.
Ingmar Qvist est un militant extrémiste anti-royaliste suédois. Il a eu deux fils jumeaux qu'il a appelés Holger et Holger, et il n'a déclaré au gouvernement que l’existence d'un des deux. Ainsi il ne put en envoyer qu'un seul (Holger 2) à l'école pendant qu'il formait le premier à l'aider dans son combat contre la monarchie. Plusieurs années plus tard, Ingmar mourut et Holger 1 et Holger 2 durent trouver un moyen de vivre.
Holger 2 (le plus intelligent) rencontre Nombeko et sympathise avec elle tandis que son frère, abruti par l'éducation que lui a donné son père tombe amoureux d'une anarchiste au langage vulgaire. Ils atterrissent tous, y compris la bombe, chez la grand-mère de l'anarchiste prénommée Henrietta, qui se trouve être une aristocrate déchue.
Éditions étrangères de l'œuvre
Le roman de Jonasson a été traduit peu après sa sortie en plusieurs langues :
- en allemand sous le titre Die Analphabetin, die rechnen konnte, traduit du suédois par Wibke Kuhn, imprimé à 800 000 exemplaires, paru en 2013 ;
- en danois sous le titre Analfabeten der kunne regne, traduit du suédois par Jacob Jonia, paru en 2013 ;
- en anglais sous le titre The Girl who Saved the King of Sweden, traduit du suédois par Rachel Willson-Broyles, paru en 2014 ;
- en français sous le titre L'Analphabète qui savait compter, traduit du suédois par Carine Bruy, paru en 2013 ;
- en italien sous le titre L'Analfabeta che sapeva contare, traduit du suédois par Podestà Heir, paru en 2013 ;
- en néerlandais sous le titre De zonderlinge avonturen van het geniale bommenmeisje, traduit du suédois par Corry van Bree, paru en 2013 ;
- en norvégien sous le titre Analfabeten som kunne regne, traduit du suédois par Elisabeth Bjørnson, paru en 2013.
Une adaptation cinématographique a été préparée[1].
Éditions en français
- Jonas Jonasson (trad. du suédois par Carine Bruy), L'Analphabète qui savait compter : roman [« Analfabeten som kunde räkna »], Paris, Presses de la Cité, , 475 p., 23 cm (ISBN 978-2-258-09706-3, BNF 43663092)Traduction originale en français ; édition en grand format.
- Jonas Jonasson (trad. du suédois par Carine Bruy), L'Analphabète qui savait compter [« Analfabeten som kunde räkna »], Paris, éd. Audiolib, (ISBN 978-2-35641-649-0, BNF 43756465)Livre audio ; texte intégral ; narratrice : Maia Baran ; support : 2 disques compacts audio MP3 ; durée : 12 h 40 min ; référence éditeur : Audiolib 25 1696 1.
- Jonas Jonasson (trad. du suédois par Carine Bruy), L'Analphabète qui savait compter [« Analfabeten som kunde räkna »], Paris, éd. Pocket, coll. « Pocket » (no 15933), , 475 p., 18 cm (ISBN 978-2-266-24898-3, BNF 44221435)Édition au format de poche.
- Jonas Jonasson (trad. du suédois par Carine Bruy), L'Analphabète qui savait compter : roman [« Analfabeten som kunde räkna »], Le Mans, éd. Libra Diffusio, , 512 p., 24 cm (ISBN 978-2-84492-680-7, BNF 44275212)Édition en gros caractères.
Notes et références
- Cinéma – Une adaptation de « L’analphabète qui savait compter » en préparation. Le Petit Journal (Stockholm), 3 septembre 2015. Lire en ligne
Sources
- Allemand :
- (de) Marc Reichwein, « Der Jonasson, mit dem wir abrechnen müssen », Die Welt,
- (de) Kaspar Heinrich, « Bestseller-Autor Jonas Jonasson: Der Mann, der das gleiche Buch zweimal schrieb », Der Spiegel, .
- Suédois :
- (sv) Torbjörn Forslid, « Feel good av första graden », Sydsvenskan, .
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