L'Entretien infini
L'Entretien infini est un essai de Maurice Blanchot paru aux éditions Gallimard en 1969. Ce livre est composé de textes écrits pour la plupart entre 1953 et 1965[1].
L'Entretien infini | ||||||||
Auteur | Maurice Blanchot | |||||||
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Pays | France | |||||||
Genre | Philosophie, essai | |||||||
Éditeur | Gallimard | |||||||
Date de parution | 1969 | |||||||
Type de média | Livre | |||||||
Nombre de pages | 640 | |||||||
ISBN | 978-2-07-026826-9 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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L'Entretien infini
Convoquant de nombreux philosophes[2] et des écrivains[3], Blanchot développe dans ce livre des réflexions, entre autres, sur l'écriture[4], l'athéisme[5], le neutre[6] et la révolte[7].
Notes et références
- « Je voudrais dire que ce livre, dans la relation mouvante, articulée inarticulée, qui est celle de leur jeu, rassemble des écrits pour la plupart de 1953 à 1965. Cette indication de dates, référence à un long temps, explique pourquoi je puis les tenir pour déjà posthumes, c'est-à-dire les regarder comme presque anonymes. », Maurice Blanchot, L'Entretien infini, p. 637
- Alain, Albert Camus, Jacques Derrida, Gilles Deleuze, Empédocle, Feuerbach, Michel Foucault, Martin Heidegger, Héraclite, Hegel, Søren Kierkegaard, Emmanuel Levinas, Georg Lukács, Dionys Mascolo, André Neher, Friedrich Nietzsche, Blaise Pascal, Simone Weil...
- Robert Antelme, Antonin Artaud, Georges Bataille, Yves Bonnefoy, René Char, Friedrich Hölderlin, Franz Kafka, Pierre Klossowski, Stéphane Mallarmé, Sade, Sophocle...
- « La parole (celle du moins dont nous tentons l'approche : l'écriture) met à nu, sans même retirer le voile et parfois au contraire (dangereusement) en revoilant – d'une manière qui ne couvre ni ne découvre. », Maurice Blanchot, L'entretien infini, p. 41
- « “[J]e” ne suis jamais athée », écrit Blanchot, c’est-à-dire que le je comme centre s’affirme toujours par rapport à un je d’altitude, et que l’athéisme véritable doit signifier le retrait simultané des deux « je ». C’est là l’optique de la théologie spéculative selon laquelle le retrait de l’instance universelle fait s’écrouler la légitimité sémantique du singulier : l’athéisme, pour Blanchot, n’est qu’une pure prétention tant que le sens peut s’offrir au regard comme lumière ou unité », Seiji Marukawa, « Philippe Jaccottet : le souffle et le chant de l’absence », De Proust aux littératures numériques : lecture, Études françaises, volume 43, numéro 3, 2007 p. 91-109
- Hugo Monteiro, « Le Neutre dans les limites de la philosophie », Maurice Blanchot et la philosophie, 2010, p. 229-242
- Christophe Bident, Maurice Blanchot: partenaire invisible : essai biographique, 1998, p. 475
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