L'Orateur
L’Orateur est une nouvelle humoristique d’Anton Tchekhov.
Pour les articles homonymes, voir Orateur (homonymie).
L'Orateur | |
Publication | |
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Auteur | Anton Tchekhov |
Langue | Russe |
Parution | , dans Les Éclats no 48 |
Historique
L’Orateur est initialement publiée dans la revue russe Les Éclats, numéro 48, du , et signée A.Tchékhonté[1].
Résumé
On enterre l’assesseur de collège[2] Kyrill Vavilonov[3]. Ce matin, l’alcool et une femme méchante l’ont envoyé dans l’autre monde. Pour le discours au cimetière, on va chercher en catastrophe Grigori Zapoïkine[4]. Ce dernier est capable de parler longtemps, si longtemps que l’on a parfois recours à la police pour l’arrêter.
Zapoïkine rejoint le cortège au cimetière. Il commence un magnifique discours qui, au début, tire quelques larmes à l’assemblée. Rapidement pourtant, on se demande pourquoi il fait l’éloge de Prokofi au lieu de Vavilonov. Pourquoi dit-il qu’il était célibataire, alors que sa veuve est présente ? Pourquoi insinue-t-il qu’il était rasé, alors qu’il avait une grande barbe rousse ?
Zapoïkine s’arrête quand il voit Prokofi bien vivant dans l’assemblée : « Mais alors qui est mort ? », demande-t-il. On le lui explique, et il continue imperturbablement son discours. Seul Prokofi est vexé.
Notes et références
- Voir Dictionnaire Tchekhov, Page 216, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010, (ISBN 978 2 296 11343 5)
- Huitième rang sur un total de quatorze dans la table des rangs.
- Signifie littéralement « Babylone » en français.
- Signifie littéralement « soûlerie » en français.
Édition française
- L’Orateur, traduit par Madeleine Durand et Édouard Parayre, révision de Lily Dennis, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 1967 (ISBN 978 2 07 0105 49 6).
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